Aller au contenu

Charlie Vincent-Simoneau

Pénombre

Feutres, encre, acrylique, médium mat, mortier de structure, colle à céramique, gel médium, colle, toile recyclée

Intervenante psychosociale de profession, j’ai longtemps été touchée par le récit des autres : leurs traumas et leurs enjeux psychologiques. Pour ce projet, j’ai décidé de plonger dans ma propre histoire.

J’aborde, ici, mes traumatismes d’agressions sexuelles avec transparence et vulnérabilité. J’ai choisi la forme de l’autoportrait et l’écriture automatique comme moyen de communication avec mon monde intérieur. Je tente ainsi de saisir et d’exprimer ce qui m’habite dans l’instant présent. J’utilise ensuite des techniques de collage et de médium mixtes pour réunir mes dessins afin de créer une oeuvre à part entière sur laquelle j’ai réalisé un ultime autoportrait lors d’une performance.

Cette oeuvre représente pour moi une reprise de pouvoir et un processus de guérison. Un élan de vulnérabilité qui, je l’espère, amènera les gens à s’ouvrir sur leurs blessures individuelles.