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Liaison, 25 novembre 2004
Brève histoire des institutrices au Québec de la
Nouvelle-France à nos jours
Maîtresse d'école, institutrice, enseignante. Ces diverses appellations
recouvrent un même objet d'étude : les femmes qui enseignent.
C'est durant la période 1639-1801 qu'on assiste à l'émergence du métier
d'institutrice en Nouvelle-France, la plupart du temps exercé par les
religieuses. Pendant les années 1801-1845, les institutrices, qui sont alors
aussi des laïques, travaillent dans un contexte où l'État et l'Église se
disputent le champ de l'éducation. Dans la seconde moitié du XIXe siècle,
on assiste à la mise sur pied d'un système d'instruction public permanent,
tandis que pendant les années 1899-1939, on est témoin d'un début de
professionnalisation du corps enseignant. La «grande transition», qui couvre
la période 1939-1968, voit l'affirmation d'une profession féminine. Enfin,
depuis 1968, si leurs conditions de travail se sont nettement améliorées,
les institutrices doivent composer avec le changement des valeurs et les
nouvelles réalités de la société québécoise.
Rédactrice francophone de la Revue d'histoire de l'éducation,
Andrée Dufour enseigne l'histoire au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu. Elle a
notamment publié Histoire de l'éducation au Québec (Boréal, 1997).
Pionnière des recherches en histoire des femmes au Québec,
Micheline Dumont a enseigné l'histoire à l'Université de Sherbrooke. Membre
du Collectif Clio, elle a publié L'Histoire des femmes au Québec depuis
quatre siècles.
Andrée Dufour, Micheline Dumont, Brève histoire des
institutrices au Québec de la Nouvelle-France à nos jours, Montréal,
Éditions Boréal, 2004.
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