Laurence Beaudet se rapproche de son rêve de participer aux Universiades

La spécialiste du saut en longueur du Vert & Or, Laurence Beaudet, a réalisé mardi soir dernier le standard de qualification de 6,15 mètres qui pourrait lui permettre de prendre part aux prochains Jeux universitaires mondiaux, tenus en juillet prochain en Corée du Sud.

À sa septième compétition en moins d’un mois, l’athlète féminine par excellence de la saison 2014-2015 à l’Université de Sherbrooke, a finalement atteint ce fameux objectif dans le cadre d’une rencontre de type «crépuscule», tenue sur la piste du stade extérieur de l’UdeS. La réalisation de ce standard constitue une étape importante vers sa sélection avec l'équipe canadienne des prochaines Universiades, bien qu’il lui faille également se classer parmi les deux meilleures canadiennes sur le plan de performances, en ce début de saison extérieure.

Dans des conditions de fortes rafales de vent, Laurence a réussi à combiner la performance minimale requise et une lecture d’anémomètre indiquant des conditions de vent réglementaires, ce qui a permis que sa performance soit homologuée.

Elle était accompagnée lors du concours du saut en longueur par deux de ses coéquipières du Vert & Or, ainsi que son entraîneur Yves Roy.

« Je suis épuisée mais super contente. Je savais que je pouvais le faire, mais le temps commençait à presser. J’ai sauté une première fois 6,15 m, mais le vent était trop fort alors ça n’a pas compté. J’ai ensuite fait chaque saut en attendant une accalmie du vent et j’ai finalement pu franchir à nouveau 6,15 m plus tard dans la soirée », a relaté Beaudet.

« C’est la troisième fois que je tente de me qualifier pour les Universiades et je n’ai jamais été si près… Il y a 4 ans j’ai fait le standard trop tard dans la saison et en 2013, j’ai été blessée », ajoute-t-elle.

« Depuis le début de la saison que c’est l’objectif principal avec Laurence. Nous n’avons jamais cessé d'y croire. Elle s'est tellement entraînée fort qu'elle mérite entièrement son succès. Et ce n'est pas terminé », estime son entraîneur Yves Roy. « Le fait de devoir réaliser le standard à l'extérieur et si tôt dans la saison a fait en sorte que l'intensité de son entraînement a été maintenu à un niveau très élevé. Tout de suite après la saison intérieure en plus. Ce fut donc la qualité au détriment du volume. L'élastique commençait à être pas mal étiré et les risques de blessures allaient en augmentant », continue Roy.

Laurence espère maintenant un coup de fil prochain de l'entraîneur-chef de la sélection nationale lui confirmant sa sélection avec l'équipe canadienne universitaire qui se rendra à Gwanjgu en juillet prochain…