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Championnats du monde d'athlétisme

Méité parmi l'élite mondiale

Ben Youssef Méité
Relations internationales
Ben Youssef Méité Relations internationales

Le parcours exceptionnel du sprinteur du Vert & Or de l'Université de Sherbrooke Ben Youssef  Méité s'est arrêté en quart de finale du 200 mètres, aujourd'hui aux championnats du monde d'athlétisme, à Berlin.

Après s'être qualifié de justesse pour le deuxième tour en obtenant le 4e chrono de sa vague de qualification (20,93 sec), l'athlète masculin par excellence en 2008-2009 à l'UdeS a dû se contenter du 7e temps de son groupe en quart-de-finale (20,78 sec).  Malheureusement pour le représentant de la Côte d'Ivoire, seuls les trois athlètes les plus rapides de chaque vague passaient à la ronde suivante ainsi que les quatre sprinteurs ayant réalisé les meilleurs temps subséquents.

N'eut été d'un temps de réaction assez lent au départ (0,222 sec), Méité aurait sans doute pu poursuivre sa route aux côtés de Usain Bolt et compagnie, estime l'entraîneur-adjoint de l'équipe d'athlétisme Vert & Or, Vincent Paquet.

«Rendu à ce niveau de compétition, le temps de réaction fait une grosse différence, explique Paquet. Mais à la défense de Ben, il ne faut pas oublier que c'était la première fois qu'il participait aux championnats du monde. Il avait beaucoup de d'adaptation à faire, notamment au niveau du stress.

«Il ne faut également pas oublier que Ben a dû travailler extrêmement fort pour arriver là-bas. Il n'a pas les mêmes moyens financiers que plusieurs autres athlètes, rappelle l'entraîneur sherbrookois. Et malgré tout, il figure très bien. Ça prouve qu'il a énormément de potentiel et qu'il sera à surveiller au cours des prochaines années.»

Samedi dernier au 100 mètres, Méité avait raté de peu la ronde quart de finale, terminant quatrième de sa vague de qualification en un temps de 10,41 secondes. Malgré tout, il peut retirer énormément de positif de sa présence en Allemagne, soutient l'entraîneur-chef du Vert & Or Richard Crevier.

«Partir d'inconu et faire partie des 32 meilleurs sprinteurs au monde est remarquable et digne de mention. Ben n'avait pas d'entraîneur avec lui parce que son père ne pouvait pas être là. Ce n'est pas la première fois qu'il vit une situation difficile, mais comme à l'habitude, il a brillament réussi à relever le défi.»

«Ses performances aux championnats du monde sont très significatives. Ben est exactement sur ses objectifs en termes de développement pour les Jeux olympiques de 2012. C'est avec plaisir que nous le retrouverons avec le Vert & Or l'an prochain.»

Méité sera de retour avec le Vert & Or cet hiver, lui qui tentera de défendre ses titres de champion universitaire canadien au 300 mètres et au relais 4 X 400 mètres.


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