S’il apparaît certain que les enseignantes et enseignants tireront le meilleur parti des avancées de l’intelligence artificielle dans la conception, l’élaboration, la diffusion et l’évaluation de leurs activités pédagogiques, il apparaît tout aussi important qu’ils conservent leur libre arbitre quant à la finalité de la formation.
Les technologies qui exploitent l’IA – déjà intégrées à des outils et appareils qu’on utilise au quotidien – sont en voie de transformer profondément la société ainsi que le rapport entre l’humain et la machine, et l’éducation ne sera pas épargnée par ce mouvement de fond.
En cette période de « faits alternatifs », de post-vérité,
de fausses nouvelles, on est en droit de se poser des questions sur l'intégrité
et ce, à tous les niveaux, même dans le monde de la recherche scientifique.
Comment les microprogrammes de 2e et 3e cycles en pédagogie des sciences de la santé ont permis de former quelque 150 enseignantes et enseignants avec des taux de satisfaction qui avoisinent la perfection, d’obtenir un succès qui dépasse l’UdeS tout en répondant à la préoccupation facultaire concernant la relève en pédagogie?