Une personne qui souffre ou qui pense souffrir d’un trouble mental vit souvent de l’impuissance ne sachant pas à qui s’adresser. Ensuite, elle peut aussi vivre de la gêne à vouloir consulter. C’est donc dans un état de grande vulnérabilité que les personnes se présentent aux intervenants en première ligne. Ceux-ci doivent alors accueillir et écouter ces personnes avec tact pour finalement proposer un plan d’intervention en faveur de leur rétablissement. Nous savons que les premières rencontres sont déterminantes pour la suite des traitements et l’espoir d’une meilleure vie. D’où l’importance et la difficulté de poser un premier diagnostic, en s’appuyant sur une première rencontre, souvent lacunaire. Nous souhaitons à l’aide de ce colloque offrir des outils aux intervenants en première ligne afin de leur permettre un meilleur positionnement face aux enjeux propres aux premières rencontres.