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Nouvelles expositions à la Galerie d’art

Les femmes sont à l’honneur en mars

L'une des œuvres de l'exposition Empreintes et emprunts
L'une des œuvres de l'exposition Empreintes et emprunts
Photo : Fournie

Deux nouvelles expositions seront présentées tout au long du mois de mars à la Galerie d’art du Centre culturel. Du 2 mars au 8 avril, Lisette Lemieux et Sandra Tremblay donneront au public un accès privilégié à leur univers. Pour la première, ce sera grâce à ses sculptures et pour la seconde, à ses toiles.

Vous pourrez d'ailleurs rencontrer les deux femmes lors de leur vernissage le jeudi 2 mars à 17 h.



Lisette Lemieux : Empreintes et emprunts

Lisette Lemieux, originaire d'Arthabaska, baigne dans le monde de la sculpture depuis plus de quarante ans. Pour l’exposition Empreintes et emprunts, vingt de ses œuvres marquantes ont été sélectionnées sur une période de trente ans. Parmi celles-ci, il est possible de remarquer que deux techniques priment : le moulage et la transformation d’objets sous de nouvelles formes. En plus du 2 mars, l'artiste sera présente à la Galerie d'art le jeudi 23 février et le vendredi 24 février.

Le commissaire Laurier Lacroix décrit l'exposition en quelques mots :

Lisette Lemieux s’inspire d’éléments qui se trouvent dans notre environnement et qu’elle détourne pour leur donner une autre portée, un nouveau sens.

Les empreintes tirées principalement d’éléments végétaux (plante, bois) ou le recyclage de produits manufacturés (escabeau, épingle de sûreté, clé, règle à mesurer, pellicule radiographique) lui offrent les moyens de poser un regard différent sur notre univers où s’immiscent des questions liées à la fragilité, à la mémoire et à la beauté. Elle révèle la noblesse et les idées qui sont enfouies dans la matière et les objets.

Lemieux réfléchit à des sujets liés au pouvoir et à la temporalité en rappelant leur éphémérité. C’est par l’importance accordée à la lumière, principal matériau de l’artiste, que se révèlent les reflets, les ombres, les transparences et les miroitements de l’existence partagée entre clarté et ténèbres, entre ce qui est dévoilé et ce qui est tu.

Sandra Tremblay : Iconographie sauvage et polylogue

L'une des toiles présentée lors de l'exposition Iconographie sauvage et polylogue
L'une des toiles présentée lors de l'exposition Iconographie sauvage et polylogue
Photo : Fournie

Sandra Tremblay présentera sa vingt-quatrième exposition à Sherbrooke, sa ville de résidence. Tout comme pour Lisette Lemieux, les ombres et la lumière occupent une grande place dans son art. En effet, elles se rencontrent et s’entrecroisent à travers les coups de pinceau. Dans ces toiles, l’artiste dont le travail a été exposé au Québec, au Canada et aux États-Unis crée des scènes qui semblent être tirées tout droit de l’intimité.

L'exposition Iconographie sauvage et polylogue se décrit ainsi :

Suivant le flot de sa dramaturgie personnelle, Sandra Tremblay met en scène des figures aux regards pointant de toutes parts. Pourquoi ces gens sont-t-ils rassemblés? Que font-ils? Quel est le lien qui les unis?

Évoquant l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte dans des lieux intrigants créés de toutes pièces et hors du temps, elle met en lumière ce qui émerge de l’ombre. Des gens qui s’interpellent dans des attitudes de jeux, de rituels ou de hasard sont présents dans l’instant, dans l’attente. Le spectateur semble même parfois s’immiscer à l’intérieur d’une scène privée.


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