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Traduction : de bonnes perspectives d'emploi

Photo : Martin Blache

« En raison des besoins toujours plus grands en information, la demande pour les traducteurs demeure élevée et les perspectives d’emploi sont bonnes dans la province », rapportait la journaliste Émilie Laperrière dans La Presse du 9 octobre dernier.

Il y a environ trois ans, le Bureau de la traduction du gouvernement du Canada, alors un des plus importants employeurs de la relève, a gelé les embauches et les stages, ce qui a généré une période d’adaptation dans le marché de l’emploi. « À l’Université de Sherbrooke, le placement COOP, qui avait jusque-là toujours été de 100 %, a dû s’adapter aussi, explique Héloïse Duhaime, responsable du baccalauréat en traduction professionnelle. En quelques sessions, le défi a été relevé et, grâce à des stages diversifiés, dans des cabinets, des ministères, des boîtes de communication, le placement des stagiaires est de nouveau optimal. Il semblerait toutefois que cette période de transition ait porté atteinte à la perception des étudiants, si l'on se fie par exemple à la baisse des demandes d’admission. Pourtant, les perspectives sont bonnes! »

10 % du marché mondial au Canada, dont la moitié au Québec

Un récent dossier publié dans La Presse en témoigne : le Canada détient 10 % du marché mondial de la traduction et la moitié du travail se fait au Québec. Comme dans plusieurs autres disciplines, les départs à la retraite laissent présager de nouvelles embauches dans les prochaines années. Les avancées technologiques dans le domaine n’éliminent pas le travail du traducteur, mais le transforment. « En fait, le creux récent est un signe d’évolution et d’actualisation. En outre, les fluctuations sont normales, suivant les cycles de l’économie, mais la traduction reste un service essentiel : tant qu’il y aura des textes écrits au Canada, il y a aura des textes traduits », rappelle Héloïse Duhaime.

La formation offerte à l’Université de Sherbrooke, et dans six autres universités québécoises, est reconnue par l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréées du Québec (OTTIAQ), qui veille à ce que les professionnels assurent des services de qualité et qu’ils soient en retour respectés. Les diplômés peuvent devenir traducteurs, mais aussi rédacteurs, réviseurs, terminologues, gestionnaires. Plusieurs choisiront, après avoir fait leurs armes dans un cabinet, de devenir pigistes : 60 % des traducteurs travaillent actuellement à leur compte. Il y a diverses possibilités et, compte tenu des percées technologiques, place à l’innovation.

Les étudiantes et les étudiants qui souhaitent en savoir davantage sur ce programme et ses perspectives d'avenir sont invités à consulter le site Internet de l'Université de Sherbrooke et à contacter Héloïse Duhaime au 819 821-8000, poste 66112, ou par courriel à Heloise.Duhaime@USherbrooke.ca


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