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Félicitations au Pre Christiane Auray-Blais!

Obtention d'une subvention de la compagnie Shire

Article publié le 30 mars 2016 sur le site web de TVA Nouvelles

Des travaux de recherche uniques au monde au CHUS

Le centre de recherche de CHUS fait une fois de plus la démonstration que son savoir a une portée internationale.

Une subvention de 920 000 dollars de la compagnie Shire vient d'être accordée à la biochimiste Christiane Auray-Blais pour ses travaux de recherches sur les maladies génétiques rares, des travaux uniques au monde.

«Nous sommes les leaders mondiaux. Il faut en prendre conscience. Il n'y a pas de pareilles études sur la planète. Nous recevons des échantillons pour analyse de partout dans le monde», se réjouit le chef du service génétique médicale au CHUS, le docteur Bruno Maranda.

Au laboratoire du centre d'expertise de spectrométrie de masse, la professeure-chercheuse Christiane Auray-Blais travaillera à identifier des biomarqueurs, des indicateurs de changements dans le corps, pour des patients atteints de trois maladies rares: les maladies de Gaucher et de Fabry ainsi que les muccopolysacharidoses.

Ces maladies présentent des manifestations cliniques sévères comme des déformations squelettiques, grossissement du foie ou de la rate ou même une dysmorphie facile.

«Développer une méthode efficace et robuste en spectrométrie de masse peut prendre jusqu'à deux ans. Éventuellement, on fera le transfert technologique dans d'autres laboratoires à travers le monde. C'est stimulant pour les étudiants à la maîtrise», souligne Mme Auray-Blais.

Croissance de 30%

Malgré un financement public moindre pour la recherche, le centre de recherche du CHUS a connu une croissance de 30% de ses recherches au cours des cinq dernières années.

«Nous attribuons cela en grande partie au développement de nouveaux partenariats avec l'industrie, avec des fondations et autres organismes. Notre intérêt à la faculté est non seulement de faire des découvertes, mais aussi de faire en sorte que ces découvertes soient un jour appliquer dans la vraie vie !», indique le doyen de la faculté de médecine, le docteur Pierre Cossette.


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