Inauguration d’un espace vert au Campus de la Santé
Le Jardin Zen 7
«Sous les pavés, la plage!» scandaient les étudiants en France en mai 1968. En 2016, à la Faculté de médecine et des sciences de la santé, le slogan pourrait fort bien être : «Sous le bitume, le jardin!» Ce qui était l’an dernier un stationnement gris, un îlot d’asphalte, est maintenant devenu un lieu de rassemblement où étudiants, professeurs et membres du personnel pourront échanger et partager un repas au milieu de plantes, fleurs et arbres fruitiers. Une cinquantaine d’entre eux étaient rassemblés pour souligner l’inauguration qui, à la suite d’un concours lancé auprès des étudiants, portera désormais le nom de Jardin Zen 7.
Du rêve à la réalité
Quand Arnaud Messier-Maynard, étudiant au programme de doctorat en médecine, a présenté son projet à la vie étudiante, il était loin de se douter que son idée se réaliserait. Le rêve prend forme et devient vraiment sérieux lorsqu’il rencontre Francine Provencher, directrice de la planification et du développement durable au Service des immeubles de l’Université, qui n’hésite pas à sortir crayons et papier pour y donner forme.
Quelques mois plus tard, il peut contempler le résultat. Toute cette aventure a nécessité la contribution de plusieurs personnes. D'abord, le soutien de la direction de la Faculté pour aplanir quelques aspérités tant administratives que physiques, puis l'engagement et la participation d'étudiants et de membres du personnel pour faire la plantation. Il faut également souligner la participation financière du Cabinet Roy Lévesque et associés, Gestion Globale Comptable, Les Bois Saxby inc., la Société des médecins de l’Université de Sherbrooke, les associations étudiantes (ADEEP, RECMUS, REMDUS) avec une implication remarquable de l’AGÉÉMUS et de la FEUS.
Plantes et médecine
Richard Chamberland, diplômé en pharmacologie et actuellement étudiant à la maîtrise, a illustré de belles façons le legs de la nature à la médecine en exposant les vertus médicinales de quelques plantes sélectionnées. De l'hamamélis de Virginie à l'échinacée, en passant par le cèdre noir, les concepteurs du jardin ont eu le souci d'allier esthétisme et bien-être.
Visiblement fier d’avoir mobilisé tout ce beau monde pour transformer de l’asphalte en verdure, Arnaud a invité ses consœurs et confrères à être le changement qu’ils voulaient voir dans le monde.
Le mot de la fin revient au vice-recteur au développement durable et aux relations gouvernementales, le professeur Alain Webster, qui a indiqué que pour penser le changement, pour imaginer un monde plus vert, nous avons besoin d'espaces calmes et verdoyants où nous pouvons réfléchir à la façon de s'attaquer aux changements climatiques.
En mai dernier, plusieurs étudiantes et étudiants ont mis la main à la pâte lors de la plantation de vivaces sur la terrasse du Jardin Zen 7.