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Journée préparatoire à la rentrée en médecine

Expérimenter les études en médecine à l’UdeS

Une quinzaine de duos d’étudiantes et d’étudiants de 1re année en médecine attendaient les quelque 300 personnes participantes pour les initier aux diverses méthodes pédagogiques utilisées au programme de doctorat en médecine de l’UdeS.
Une quinzaine de duos d’étudiantes et d’étudiants de 1re année en médecine attendaient les quelque 300 personnes participantes pour les initier aux diverses méthodes pédagogiques utilisées au programme de doctorat en médecine de l’UdeS.

APP, HCPC et autres APÉ, ça vous dit quelque chose? Ces acronymes ne sont certes plus un mystère pour les quelque 300 personnes qui ont participé à la Journée préparatoire à la rentrée en médecine du 1er mai. Organisée par les étudiantes et étudiants de 1re année, cette journée bien spéciale était proposée à toute personne désirant découvrir concrètement à quoi ressemblent au quotidien les études en médecine à l’Université de Sherbrooke.

La distance n’a pas été un obstacle pour apprendre le métier d’étudiant en médecine. Une trentaine d'étudiantes et d'étudiants ont animé des séances à partir des salles d’examen pratique de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Ils ont initié les personnes participantes aux rouages de l’apprentissage par problème et des habiletés cliniques, et ils ont également livré de précieux conseils et trucs d’étudiants en médecine.

Après un accueil chaleureux de la part de la vice-doyenne aux Études médicales prédocotorales, Ève-Reine Gagné, les participants ont été breffés par les organisateurs de l’activité, Maud Labelle et Alexandre Yang. Ceux-ci ont répondu aux multiples questions que peuvent se poser les personnes qui veulent étudier en médecine, comme : « Comment s’est déroulée votre arrivée à Sherbrooke », « À quoi ressemble une semaine de cours en médecine? », ou encore « Y a-t-il suffisamment de temps pour étudier? ».

C’est ensuite que les personnes participantes ont été invitées à véritablement expérimenter les études en médecine à l’UdeS, dont les méthodes sont tout sauf traditionnelles : « Vous allez voir qu’étudier en médecine… c’est spécial! » a précisé Alexandre Yang.

Problème à résoudre : coup de chaleur

Les étudiantes et étudiants en médecine d’un jour ont été regroupés en petites équipes distribuées dans des salles virtuelles pour vivre une séance d’apprentissage par problème (APP).

Un duo d'étudiants a fait la démonstration d’une séance d’habiletés cliniques professionnelles et de collaboration pour l’examen gynécologique.
Un duo d'étudiants a fait la démonstration d’une séance d’habiletés cliniques professionnelles et de collaboration pour l’examen gynécologique.

Les participants ont tout d’abord pris connaissance d’une vignette sur le coup de chaleur, un cas étudié dès la 1re session du programme de doctorat en médecine. Cette vignette est le déclencheur de l’apprentissage par problème, qui se déroule en diverses étapes, notamment la formulation du problème, la liste des phénomènes à expliquer, la proposition d’hypothèses, la recherche et l’analyse des informations, la discussion, etc.

Cette méthode a la particularité de présenter le problème avant le contenu, ce qui peut sembler quelque peu déstabilisant. Mais les nombreux animateurs des équipes d’APP d’un jour se sont fait rassurants en précisant qu’eux-mêmes ne se sentent jamais prêts, et c’est bien là le but : « Quand on y songe, on vivra la même situation dans notre pratique future : on ne sait jamais à quel problème on sera confronté », fait remarquer l’un d’eux.

On passe à la pratique!

Bon, pas tout à fait pratique, pandémie oblige, mais les participants ont pu voir comment se déroulait l’apprentissage des examens physiques. Ces séances, appelées habiletés cliniques professionnelles et de collaboration (HCPC), permettent d’acquérir les habiletés pour bien questionner les patients, exécuter adéquatement un examen physique, apprendre des stratégies de communication et de collaboration et mettre en pratique le raisonnement clinique.

Une quinzaine de duos d’étudiantes et d’étudiants de 1re année ont ainsi initié les personnes participantes à l’examen gynécologique, oto-rhino-laryngologique, abdominal ou encore neurologique à partir des salles d’examen de la Faculté.

Étudier en médecine… c’est spécial!

Virer l’apprentissage à l’envers

Tout a été bien pensé et organisé dans les moindres détails pour offrir une activité dynamique malgré la distance. Plusieurs duos d’animateurs étaient notamment composés de colocataires afin de permettre une interaction sans masque, comme ici Maud Labelle et Alexandre Yang.
Tout a été bien pensé et organisé dans les moindres détails pour offrir une activité dynamique malgré la distance. Plusieurs duos d’animateurs étaient notamment composés de colocataires afin de permettre une interaction sans masque, comme ici Maud Labelle et Alexandre Yang.

Après avoir déstabilisé les participants avec l’APP et leur avoir fait « pratiquer » des examens, les animateurs ont ensuite viré l’apprentissage à l’envers!

L’apprentissage par équipe (APÉ) fonctionne selon la pédagogie dite inversée, une méthode selon laquelle l’acquisition des connaissances s’amorce au préalable par les étudiantes et étudiants par l’entremise de lectures, d’exercices, de vidéos et d’activités en ligne. Le temps en classe sert ensuite à l’application des connaissances acquises dans des activités de mises en situation interactives et collaboratives.

Si les personnes participantes ont bien fait leur devoir de préparation pour cet APÉ bien spécial, elles doivent maintenant connaître à fond la ville de Sherbrooke et tous ses attraits puisque c’est le thème qui avait été retenu pour illustrer cette méthode d’apprentissage.

Les offres d’admission au programme de doctorat en médecine sont en cours pour cet automne : parmi ces candidatures figureront certainement quelques-uns des participants à la Journée préparatoire à la rentrée en médecine!


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