Grande Campagne UdeS
Lumière sur la coprésidence facultaire en éducation : Pierre Morency
Dans le cadre de sa Grande Campagne de financement, l’Université de Sherbrooke est fière de pouvoir compter sur l’appui de coprésidents facultaires qui rayonnent dans leur communauté. Ces bâtisseurs expriment leur attachement à l’établissement par leur engagement. Avec vous, ils choisissent de changer l’avenir.
Découvrons la vision philanthropique de Pierre Morency et les liens qui l’unissent à l’UdeS.
Ce n’était pas écrit dans le ciel que Pierre Morency ferait des études universitaires. «Je suis originaire de Saint-Roch, un quartier défavorisé de Québec où il était plus important d’apprendre à se battre que d’apprendre à lire et à compter», résume celui qui est né au début des années 1950. Ses habiletés sportives font en sorte qu’il est recruté dans les équipes de handball et d’athlétisme du Collège de Sainte-Foy où on lui suggère de poursuivre ses études universitaire en psychoéducation.
«J’ai envoyé une seule demande dans une seule faculté, celle d’éducation à l’Université de Sherbrooke.» Une fois le formulaire d’inscription envoyé, son acceptation n’est pas garantie. «Je n’avais pas les notes. On m’a rencontré en entrevue et j’ai fait des tests supplémentaires avant qu’on m’accepte dans le programme à condition que j’aie les notes de passage à ma première session.»
Le responsable des admissions a joué un rôle d’une importance capitale dans le parcours de Pierre Morency. « En résumé, il m’a dit que j’avais les capacités de tout faire, mais que, jusqu’ici, j’avais perdu mon temps. Il a été dur, mais c’est grâce à lui si je me suis pris en main. Il a changé ma vie.»
Le jeune Pierre arrive sur le campus de l’UdeS avec 20$ en poche. Il doit travailler de longues heures pour payer ses études. «Je travaillais souvent de 20h à 4h du matin dans une discothèque et le jour, j’allais à mes cours.» Il retourne sur le marché du travail dans un milieu institutionnel psychiatrique qui ne lui ressemblait pas, avant de terminer ses études.
Il obtient son baccalauréat en psychoéducation en 1982. Son parcours atypique le mènera à évoluer dans divers organismes qui ont en commun d’être au diapason avec ses valeurs et centres d’intérêts. «L’éducation et l’environnement sont au cœur de ma vie», souligne le militant de longue date engagé dans de nombreuses causes sociales et environnementales au Québec.
Écologiste de la première heure, il est l’instigateur dans les années 1980 de la Coalition contre l’importation en Estrie des déchets en provenance des États-Unis qui mobilisa l’ensemble de la province. Il est aussi le président fondateur du regroupement national des conseils régionaux de l'environnement du Québec. Par son implication et sa capacité de communiquer, il éduque la population aux dangers qui guettent notre planète et enseigne des pistes de solutions.
«Ça toujours été important pour moi de faire ce que j’aime et de suivre mon instinct», répète le fondateur de l'entreprise sherbrookoise Nova Envirocom, qui se spécialise depuis 1995 dans l'aide à l'implantation et à la gestion de programmes environnementaux.
Après avoir vendu son entreprise, il devient directeur du développement stratégique en économie circulaire chez Défi Polyteck, une entreprise adaptée ayant pour mission de créer des emplois de qualité pour des personnes ayant des limitations fonctionnelles afin d’améliorer leur qualité de vie.
Son père est sa plus grande inspiration. «C’était un homme très engagé socialement. Quand il n’était pas à son petit commerce de souliers, il prenait le temps de s’impliquer à la Société Saint-Vincent-de-Paul et à la Chambre de commerce. Dans notre famille, on n’était pas riche, mais on n’a jamais manqué de rien et le partage était une valeur importante», note celui qui a présidé ou été membres d’une multitude de conseils d’administration et comités de travail au fil des ans.
Il a aussi été bénévole à la Fondation Rock Guertin de 1996 à 2021. Il est un des instigateurs, avec son complice André Nault, de la relance des Amis de la Terre en Estrie. Pour ne nommer que quelques exemples. «Je crois réellement qu’on retire plus de plaisir à donner qu’à recevoir. Ma vie a été un long engagement.»
Son attachement à l’UdeS est demeuré sincère au fil du temps, car il partage plusieurs valeurs avec son alma mater : le vivre ensemble et la valorisation de la diversité, le développement durable, l’innovation technologique au service des personnes et de la société. Pierre Morency suit avec assiduité les diverses innovations, parfois pédagogiques, d’autres fois technologiques, de sa faculté d’attache.
Quand il a été approché pour participer à la Grande Campagne de financement de l’UdeS, il a spontanément accepté parce qu’il se considère chanceux d’avoir fréquenté l’établissement où il a acquis des connaissances, mais surtout la confiance nécessaire pour aller plus loin et réaliser de grandes choses.
«C’est vrai que je me sens redevable. Et en plus, en m’affiliant au déploiement de cette Grande Campagne, j’ai la conviction qu’on pourra, ensemble, poser des actions concrètes qui auront des retombées sur l'ensemble de la société, car l'éducation nous touche tous.»
- Directeur du développement stratégique en économie circulaire, Défi Polyteck
- Diplômé de la Faculté d'éducation
- Baccalauréat en psychoéducation 1982
À propos de la Grande Campagne UdeS
Depuis sa fondation, l’Université de Sherbrooke innove, repousse les frontières comme les façons de faire, et prend des décisions avant-gardistes. Ces orientations ont forgé son identité et sont une source de fierté pour l’ensemble de sa communauté universitaire. Aujourd’hui, c’est dans ce même état d’esprit que l’institution entreprend le prochain chapitre de son développement, avec le lancement de sa Grande Campagne de financement Choisir de changer l’avenir. Cette campagne de 250 M$, la plus ambitieuse de son histoire, permettra de soutenir plus de 150 projets inspirants, qui apporteront des solutions concrètes aux défis d’aujourd’hui et de demain