La philanthropie au service de l’environnement

Sandra Martel et Serge Lepage, tous deux diplômés de la 36e promotion en génie civil de la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke, ont choisi de donner à la Fondation de l’UdeS à leur façon. Voici l’exemple de deux ingénieurs qui adhèrent aux grands principes du développement durable, et qui souhaitent que leurs dons aident nos étudiantes, nos étudiants et notre corps professoral à changer l’avenir. Comment? En utilisant le génie et la science pour créer des solutions novatrices aux problèmes environnementaux actuels et futurs.

Le don planifié lors du décès

Dans leur cas, ils ont entre autres choisi le don planifié, c’est-à-dire un legs fait à la suite du décès. « Nous avons modifié notre assurance-vie pour qu’une partie de celle-ci soit léguée à La Fondation de l’UdeS lors de notre décès. » explique Mme Martel. C’est donc une promesse de don par un véhicule d’assurances, qui sera exécutée à un moment défini dans le temps.

Un fonds de dotation en prime

La famille Martel-Lepage aurait très bien pu s’arrêter au don planifié, mais elle décide de créer un fonds de dotation qui permettra aussi de pérenniser l’octroi de bourses à des étudiantes et étudiants. Il s’agit donc d’une façon de multiplier l’effet de leur don sur de nombreuses années. Dans ce cas précis, la famille a choisi de circonscrire la période à 25 ans suivant le décès, après quoi l’ensemble du fonds pourra être utilisé pour un projet significatif en lien avec le thème choisi.

Mon conjoint et moi avons décidé de créer un fonds pour la recherche dans le domaine de l'énergie renouvelable en appuyant financièrement des projets interfacultaires portant sur le développement d'infrastructures durables à faible consommation énergétique. Nous avons fait ce choix, car nous croyons aux principes du développement durable. Nous croyons que la protection de l'environnement passe d'abord par des changements d'habitudes, de même que le choix de façons différentes de penser et de construire. On se doit maintenant de considérer le cycle complet d'utilisation des matières premières afin de diminuer l'empreinte sur l'environnement, tout en permettant aux générations futures de se développer socialement et économiquement.

-  Sandra Martel, première dirigeante de la Société Les ponts Jacques Cartier et Champlain inc., membre du conseil d’administration de La Fondation de l’UdeS et Ambassadrice 2019 de la Faculté de génie

La motivation entourant ces gestes philanthropiques

Selon Sandra Martel, sa génération a plutôt évolué dans une pensée de rendement et de performance individuelle. « Ce que nous apprécions aujourd'hui, c'est l'effet des gestes et la philosophie de donner au suivant. Nous sommes reconnaissants de la vie que nous avons, et nous croyons pouvoir faire une différence dans la vie de ceux et celles qui ont besoin d'un coup de pouce pour réaliser leurs rêves. Quand j'ai la chance de remettre une bourse et que je vois les étincelles et la reconnaissance dans les yeux des récipiendaires, je me dis que le geste que nous posons est vraiment significatif, à la fois pour cette personne, et également pour ses études ou les travaux de recherche qu'elle pourra accomplir afin de contribuer à préserver notre planète à long terme, » relate-t-elle.

Les désirs de retombées

Madame Martel et Monsieur Lepage ont foi en la recherche et l’innovation. Ce qu’ils souhaitent en s’impliquant dans la campagne : que les étudiants qui travailleront dans le domaine de l’énergie renouvelable et des infrastructures durables trouvent des façons de vivre en cohérence avec l’environnement en favorisant la réutilisation des matières premières et transformées. Ils espèrent qu’ils se rallieront avec les gens des autres facultés pour aussi faire en sorte de changer les mentalités à deux niveaux : éliminer la culture du jetable et revoir la consommation énergétique.

Que diriez-vous à quelqu’un qui songe à poser un geste philanthropique et qui hésite?

Nous utiliserions le thème de la campagne pour lui dire qu’il a le pouvoir de choisir de changer l’avenir! Nous sommes souvent très critiques face à ce qui se passe, aux décisions prises par les décideurs, alors cessons d’être spectateurs de ce qui arrive, et devenons des acteurs. Et faire un don pour la recherche dans un domaine qui nous préoccupe est une action, et une action importante. On relie notre geste à une cause qui préoccupe certainement plein de gens, et qui au fil des générations, pourra assurer une évolution dans ce domaine. Donc si on souhaite des changements, agissons consciemment et concrètement pour améliorer notre monde. Faire un don à son alma mater est un geste significatif!

-  Sandra Martel et Serge Lepage, philanthropes

À propos de la Grande Campagne UdeS

Depuis sa fondation, l’Université de Sherbrooke innove, repousse les frontières comme les façons de faire, et prend des décisions avant-gardistes. Ces orientations ont forgé son identité et sont une source de fierté pour l’ensemble de sa communauté universitaire. Aujourd’hui, c’est dans ce même état d’esprit que l’institution entreprend le prochain chapitre de son développement, avec sa Grande Campagne de financement Choisir de changer l’avenir. Cette campagne de 250 M$, la plus ambitieuse de son histoire, permettra de soutenir plus de 150 projets inspirants, qui apporteront des solutions concrètes aux défis d’aujourd’hui et de demain.