Grande Campagne UdeS
Lumière sur la coprésidence facultaire en sciences de l'activité physique : Brigitte Breton et Jean-Luc Gravel
Dans le cadre de sa Grande Campagne de financement, l’Université de Sherbrooke est fière de pouvoir compter sur l’appui de coprésidents facultaires qui rayonnent dans leur communauté. Ces bâtisseurs expriment leur attachement à l’établissement par leur engagement. Avec vous, ils choisissent de changer l’avenir.
Découvrons la vision philanthropique de Brigitte Breton et Jean-Luc Gravel et les liens qui les unissent à l’UdeS.
Originaires de Granby, Brigitte Breton et Jean-Luc Gravel ont grandi dans un milieu aimant, mais modeste. La famille Gravel comptait huit enfants et même si le père mécanicien et la mère au foyer avaient peu de moyens, ils demeurent une source d’inspiration quand il est question d’engagement et de générosité.
« Je viens d’un milieu où faire un don ne nous venait pas vraiment à l’esprit. Mais mon père donnait du temps à sa communauté, notamment en étant marguillier de la paroisse. Ma mère quant à elle était très généreuse et accueillante », souligne celui qui a été premier vice-président des marchés boursiers et directeur du placement à la Caisse de dépôt et placement du Québec de 2009 à 2020.
Une enseignante du primaire, Pauline Robert, a aussi fait une différence dans le parcours du jeune Jean-Luc en lui donnant confiance et lui répétant qu’il avait tout pour réussir. « Parfois de petits gestes peuvent faire une grande différence », mentionne-t-il.
Le mot gratitude est celui qui définit le mieux l’état d’esprit du couple.
« On réalise qu’on a été chanceux et choyés. Nous avons réussi à aller à l’université grâce à notre système d’éducation très accessible et ses programmes de prêts et bourses. »
Après l’obtention de son baccalauréat à la Faculté d’éducation physique et sportive, aujourd’hui nommée Faculté des sciences de l’activité physique (FASAP), de l’UdeS en 1978, Jean-Luc Gravel a enseigné l’éducation physique au primaire pendant une année. « Depuis l’enfance, le sport a toujours été un élément important dans ma vie et je pensais qu’être professeur d’éducation physique consistait principalement à faire du sport avec les élèves. Mais il y a tout l’aspect pédagogique qui est aussi essentiel et j’ai constaté qu’il me manquait peut-être un peu de patience », lance en riant celui qui a ensuite fait son cours en valeurs mobilières et une maîtrise en administration des affaires à l’Université d'Ottawa.
Après quelques années comme conseiller en placement auprès des particuliers et comme journaliste pour la section placements du journal Les Affaires, Jean-Luc Gravel fait le saut du côté des placements institutionnels. Il œuvre une dizaine d’années chez BMO Nesbitt Burns avant de devenir, en 1996, associé dans une nouvelle firme de courtage, Newcrest, qui est acquise en 2000 par Valeurs Mobilières TD. Aujourd’hui semi-retraité, il demeure toujours actif professionnellement à titre de membre des conseils d’administration d’Énergir, de Santé Québec et de First Eagle Holding, en plus de s’impliquer comme coprésident Facultaire à la FASAP depuis 2020.
Le couple a créé, en 2015, la Fondation Jean-Luc Gravel et Brigitte Breton qui soutient principalement des organismes liés à la santé et à l’environnement.
La création d’une fondation nous permet de donner dans un certain cadre et de structurer nos dons. Chaque année, on ne se demande pas si on donne, mais à qui on donne.
« J’ai commencé à faire des dons alors que j’avais encore des dettes étudiantes, inspiré par mes collègues anglophones pour qui la culture philanthropique était très développée », ajoute l’homme de finance.
Même s’il n’a pas évolué dans le domaine dans lequel il avait étudié à l’UdeS, Jean-Luc Gravel garde d’excellents souvenirs du campus sherbrookois. « C’est une université à échelle humaine. Je m’y suis fait de bons amis et j’ai conservé toute ma vie la discipline nécessaire pour demeurer en santé. »
« On a toujours valorisé la marche et le vélo au détriment de la voiture. Par exemple, Jean-Luc a toujours marché 45 minutes, matin et soir, pour aller et revenir du travail », mentionne Brigitte.
Les parents de deux enfants sont heureux que leur fille, actuellement au baccalauréat en kinésiologie à la FASAP, puisse profiter de l’ambiance qui règne sur le campus et des avantages du système coopératif, qui fait la fierté de l’institution.
Le couple, via sa fondation, a versé un don important qui finance des projets d’étudiants en finance de l'École de gestion et la Chaire de recherche sur le vieillissement en santé de la FASAP.
« On sait qu’au-delà d’un certain seuil, l’argent ne fait pas le bonheur. Lorsqu’on redonne à la société, non seulement davantage de gens ont la chance d’atteindre ce seuil, mais on réalise aussi que donner nous fait du bien », résume le couple.
« Les gouvernements en font beaucoup, mais ce n’est pas suffisant. Les organismes à but non lucratif et les universités ne pourraient pas accomplir autant sans l’apport de la philanthropie », note Jean-Luc Gravel.
« En effet, les gouvernements répondent à beaucoup de besoins, mais l’apport des fondations amène une diversité et une complémentarité des ressources financières et des domaines financés », ajoute Brigitte Breton.
Investir sur le long terme dans la santé et l’environnement, deux valeurs que partage l’UdeS, est la mission que s’est donnée le couple et le résultat passe par le savoir et l’innovation.
Les coprésidents de la Grande Campagne de financement vous invitent à vous joindre à eux pour que l’avenir offre encore plus de chance à un plus grand nombre d’individus de notre société.
À propos de la Grande Campagne UdeS
Depuis sa fondation, l’Université de Sherbrooke innove, repousse les frontières comme les façons de faire, et prend des décisions avant-gardistes. Ces orientations ont forgé son identité et sont une source de fierté pour l’ensemble de sa communauté universitaire. Aujourd’hui, c’est dans ce même état d’esprit que l’institution entreprend le prochain chapitre de son développement, avec le lancement de sa Grande Campagne de financement Choisir de changer l’avenir. Cette campagne de 250 M$, la plus ambitieuse de son histoire, permettra de soutenir plus de 150 projets inspirants, qui apporteront des solutions concrètes aux défis d’aujourd’hui et de demain