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Football

Retour sur le camp d'entraînement de la semaine de relâche

Oumar Touré
Oumar Touré

Photo : Université de Sherbrooke

Collaboration spéciale : Marina Riendeau

Pendant la saison hivernale, les footballeurs de l’Université de Sherbrooke ne perdent pas de temps. Cinq entraînements par semaine équivalent au nombre de présences en salle de musculation, le tout pour ne pas perdre la cadence. Toutefois, les pratiques sur le terrain représentent toujours ce qui motive le plus les joueurs. À l’unanimité, c’est le moment qu’ils attendent avec grande impatience.

La semaine de relâche correspondait cette année au premier camp d’entraînement d’une série de trois pour l'équipe de football Vert & Or.

Selon le quart-arrière de quatrième année Mathieu Loranger, « il était temps que ça reprenne! Après trois mois de préparation, les joueurs avaient tous très hâte d’être de retour ensemble sur un terrain ».

Ce camp a certes permis aux joueurs de se retrouver, mais aussi de recréer une bonne cohésion d’équipe.

Une nouvelle formule

Cet hiver, une nouvelle formule a été mise en place par le personnel d'entraîneurs. « L’an passé, on avait deux pratiques par semaine. Cette année, c’était un camp intensif d’une semaine et c’est très bien comme ça », explique le vétéran secondeur Sébastien Chénier-Dionne.

Plusieurs recrues faisaient aussi leur entrée et devaient s'adapter à une formule aussi condensée et intense.

Selon Oumar Touré, qui agit comme receveur de passes au sein de la formation de l'UdeS, c’était l’occasion parfaite de voir de quoi les nouveaux venus sont capables. « Passer du niveau collégial au niveau universitaire exige une adaptation et le fait d’avoir un camp dès mars leur permet de se prouver rapidement, de montrer ce qu’ils ont dans le ventre. C'est un peu comme une entrevue décisive pour leur avenir d’athlète universitaire. »

Il y a deux ans, 110 joueurs faisaient partie de l’équipe au long d'une saison alors que cette année, le nombre sera réduit à 75. La compétition est donc féroce; certains vétérans risquent de ne pas faire partie de l’alignement final selon leur performance dans les trois camps.

« C’est important d’avoir le temps de créer une bonne complicité sur le jeu avant la saison, de voir qui est à la bonne place et qui comprend bien le système », ajoute Touré.

Au terme de ce premier camp, des coupures sont déjà à prévoir. L’équipe prendra de plus en plus forme au courant des prochains mois, suite aux prochains camps d'avril et août.

Un camp à la hauteur des attentes

Bien que la première séance ait été un peu moins exigeante que les autres afin de briser la glace, le reste du camp s’est très bien déroulé, montrant la forte motivation des joueurs. Le niveau d’intensité n’a fait que croître au fil des séances.

Aux dires de plusieurs porte-couleurs interrogés, c’est un des camps les plus intenses vécus dans les dernières années, ce qui démontre que le Vert & Or s'en va dans la bonne direction.

Alexandre Chevrier
Alexandre Chevrier

Photo : Université de Sherbrooke

Pour le secondeur Alexandre Chevrier, « le camp s'est très bien passé et on a pu observer une saine rivalité entre la défensive et l’attaque. Ça ajoute à la compétition et c'est ce qu'on aime ».

Bien sûr, tous les camps sont importants, mais celui-ci a servi à cibler des lacunes et à remettre des choses en place, tout en permettant d'évaluer les joueurs. En attendant le camp d’avril qui sera plus court, soit sur un seul weekend, les joueurs poursuivront leurs entraînements individuels ou par petits groupes. Ils rencontreront aussi leur entraîneur de position régulièrement afin d'optimiser leur préparation en vue de la saison officielle de l'automne prochain.

Marina Riendeau
Étudiante en Communication, rédaction et multimédia
En microstage avec le Vert & Or