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Jean-Raphaël Moisan

Un trimestre dans la vie d’un footballeur universitaire

Jean-Raphaël Moisan.
Jean-Raphaël Moisan.

Photo : Yves Longpré/SSAP

Étudiant en management à la Faculté d’administration, Jean-Raphaël Moisan jouera cet automne sa quatrième saison de football universitaire dans l’uniforme du Vert & Or. Conjuguer entrainements et études peut être difficile pour certains, mais ce n’est pas le cas du receveur qui réussit sans problème à organiser sa vie autour du football et de l'université. Pleins feux sur la vie de cet athlète qui se démarque au sein de la formation dirigée par David Lessard.

Moisan passe la majeure partie de son temps à se concentrer sur le sport qui l’anime tant. Comme la majorité des footballeurs, il s’entraine au moins quatre fois par semaine, soit les lundis, mardis, jeudis et vendredis afin d’améliorer sa condition physique. Il faut aussi ajouter qu’il  attrape des ballons environ trois ou quatre fois par semaine avec ses coéquipiers receveurs de passes et quarts-arrières, selon le temps de la session et la charge de travail liée à ses études. Au moins deux périodes par semaine supplémentaires sont réservées à la physiothérapie. Outre les séances d’entrainements, il y a bien sûr  les camps intensifs de mars, avril et d’août qui préparent les footballeurs pour la saison prochaine.

Les études et les autres aspects de la vie…

Lorsqu’il ne s’entraine pas, Jean-Raphaël consacre presque tout son temps aux études. Pendant les semaines de camp, les périodes d’études sont moins fréquentes, mais il réussit par contre à bien équilibrer la charge de travaux le reste de la session. « En fait, l’important c’est de structurer son temps pour être prêt pour les examens et la remise des travaux, toujours en considérant les périodes d’entrainement et les camps de football. »

Moisan a une bonne éthique de travail qui lui permet de conserver un rythme de vie universitaire stable tout au long de la session.

Photo : Yves Longpré/SSAP de l'UdeS.

Le vétéran s’implique aussi dans l’accueil des joueurs-recrues qui sont arrivés à l'hiver ou qui joindront l'UdeS plus tard. En plus de ses entrainements, il prend de son temps libre pour intégrer les nouveaux.

Il retourne dans sa ville natale au moins une fois par mois afin d'y retrouver sa famille et ses amis. « Les entraîneurs planifient également les horaires dans le but qu’on puisse se relaxer et faire des activités externes au football. Après le camp de mars, une semaine d’entrainements non supervisés a par exemple été planifiée. Ça nous permet de changer un peu la routine. » Les week-ends sont aussi libres l’hiver et permettent aux joueurs de faire le vide mentalement et de se reposer pour être prêts pour la semaine suivante.

La clé pour Moisan réside dans l’effort et dans l’organisation de l'horaire. Certains ont besoin de consacrer plus de temps à leurs études et d’autres moins. Il y en a qui ont aussi un emploi à temps partiel. De son côté, un bon équilibre s’établit entre ses études et le football et l’un ne nuit pas à l’autre. « Aucun emploi du temps n’est mauvais, dans la mesure où l’athlète sait reconnaitre ses forces et ses défis. Le but est d’être le meilleur dans ce que tu fais, peu importe comment tu t’y prends. La charge de travail vient avec ce choix », explique en terminant le no 11 du Vert & Or.

Marina Riendeau
Étudiante en Communication, rédaction et multimédia
En micro-stage avec le Vert & Or