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Mérite estrien

Un doctorant en histoire est honoré

Pour souligner son implication au sein de la communauté universitaire, le Sherbrookois d'origine David Maurice a tout récemment reçu le Mérite estrien décerné par le journal La Tribune.

Pour l'étudiant de 27 ans, cette nomination est synonyme de reconnaissance. « Je ne m'implique pas pour être connu, admet-il humblement, mais ça fait toujours un petit velours de savoir que notre travail est apprécié! »

L'implication, une passion

Au fil des dernières années, David Maurice a œuvré au sein du REMDUS comme vice-président, puis comme président aux affaires externes. Il a également été membre de la table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ), participant au Carrefour d'engagement étudiant à l'UdeS et membre organisateur du premier Carrefour de l'engagement social de l'UdeS. David Maurice s'est aussi engagé au sein du programme d'apprentissage expérimental pour l'intervention communautaire (PAEIC).

En compagnie des membres de son association étudiante, il a organisé un colloque universitaire et mis sur pied une revue pour permettre aux étudiantes et étudiants de publier leurs recherches. Cette année, le colloque compte des membres des hautes études en sciences sociales et des gens venus de la France et de l'Afrique. Finalement, David est maintenant représentant étudiant au conseil d'administration de l'Université de Sherbrooke.

Avec tous ces postes, on pourrait croire que David Maurice est tombé dans la marmite de l'implication lorsqu'il était jeune. Mais ce n'est qu'il y a quelques années, alors étudiant à la maîtrise, qu'il a eu la piqûre. Son implication dans les associations lui ont permis de travailler avec d'autres étudiants et ainsi développer sa personnalité, sons sens de l'organisation.

Garder l'équilibre

S'impliquer lui permet de mieux organiser son temps. Parfois, l'horaire très chargé de David Maurice l'oblige à faire quelques concessions. Le doctorant considère cela comme une préparation au futur. En effet, toutes ces organisations lui permettent de s'habituer à l'ambiance d'un colloque, au stress vécu avant une présentation. Malgré toutes ces heures de travail, il tient tout de même à garder une saine relation avec sa conjointe, ses amis et son groupe de musique.

La partie la plus difficile de l'implication étudiante, c'est la relève. Pour David, voir un projet perdurer est ce qu'il y a de plus gratifiant. « C'est toujours plaisant de voir que les gens y croient. On constate alors qu'il y avait un réel besoin », mentionne-t-il.

Le Carrefour de l'engagement social

Le mardi 8 février, se tiendra le 3e Carrefour de l'engagement social au Centre culturel de l'UdeS – 11 h à 14 h. L'événement se veut l'occasion idéale pour la création de liens entre les étudiants et les groupes communautaires ayant un besoin en bénévolat. Il est possible pour les étudiants de s'y trouver des stages non rémunérés ainsi que des emplois d'été dans leur champ d'études, ou bien simplement donner de leur temps pour quelques heures de bénévolat.