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Le 3e colloque étudiant : une grande réussite

Le 3e colloque des étudiants en histoire s'est tenu les 18 et 19 février dernier à l'Agora du Carrefour de l'information : ce fut un plein succès.

Deux éléments frappent surtout dans cet événement : la quantité et la qualité des communications ainsi que la qualité de l'organisation. Ainsi, un cahier des communications, très pratique et avec le résumé de chacune, permet de dresser un bilan précis des conférenciers. En pratique, il n'y eut qu'un désistement de dernière minute : on put donc compter sur 32 communications, se répartissant également entre 16 étudiants de maîtrise et 16 de doctorat et tout aussi également entre 16 étudiants de Sherbrooke et 16 de l'extérieur.

Devant cette affluence, il a donc fallu étendre le colloque d'un à deux jours et organiser deux séries de séances parallèles. La coordonnatrice du colloque explique ce succès par l'attention accordée à la diffusion de l'appel de communications, sur le thème très large de Cultures et pouvoirs. D'un point de vue géographique, cinq étudiants venaient de Montréal (U. de M. et UQAM), huit de France (EHESS, Nice, Strasbourg, Lyon, Provence, Nantes), un de l'Université de Toronto, un de Notre-Dame (Indiana) et un de l'université d'Oran, au Maroc.

Un autre aspect intéressant qu'ont fait ressortir la directrice du département, Louise Bienvenue, et la coordonnatrice Catherine Martin dans leurs allocutions d'ouverture est l'aspect pluridisciplinaire : outre l'histoire, il y avait là des étudiants en histoire de l'art, en littérature, en anthropologie, en sociologie, en sciences politiques, en études internationales, en communications, en muséologie, en psychologie, sans compter un programme sur l'Europe.

On a aussi fait appel à des professeurs pour deux plénières. D'abord, le jeudi, Allan Greer, maintenant à l'Université McGill, a présenté une conférence originale intitulée «Qu'est-ce que la Nouvelle-France? Cartographie et historiographie d'un espace colonial». À l'aide de cartes et de documents, il a pu montrer comment la définition de l'espace Nouvelle-France variait beaucoup selon le point de vue des auteurs, leur situation dans le temps et dans l'espace. Le vendredi, le colloque se terminait sur une table ronde de trois professeurs du département : Léon Robichaud, Harold Bérubé et Geneviève Dumas, qui réfléchirent sur le thème Cultures et pouvoirs à partir de leurs propres recherches.

Le climat sympathique de la rencontre a été souligné, de même que le travail du comité organisateur, formé, outre Catherine Martin, de Maxime Beaulieu, Hugue Fontaine, Lucie Laumonier, Camille Martin et Anthony Oddo, appuyés de bénévoles « patentés », Patrick Houde et Geneviève Piché, de même que de bénévoles « spontanés », sans oublier le personnel du Carrefour de l'information, autour de Sylvie Hallé. On a aussi souligné la qualité de communicateurs des différents intervenants.

La publication des actes du congrès dans le périodique en ligne des étudiants du département, Le Convecteur temporel, est prévue pour l'automne 2010. Et, dès à présent, la préparation du colloque 2011 est en marche, sur un thème qui tournera autour de la dynamique des représentations et des rapports d'altérité dans les constructions identitaires. On lui souhaite un aussi grand succès que pour le colloque de 2010.