Grande conférence de la rentrée de l'APPRUS
La construction de l’invisibilité des femmes dans l’histoire
Photo : Martin Blache
«Les femmes sont indispensables à la reproduction des sociétés, mais l'activité historienne s'est développée en marge de cette réalité.» Selon la professeure émérite Micheline Dumont, cette anomalie fondamentale impose une réflexion. Une occasion à ne pas manquer lors de la Grande conférence de la rentrée de l’Association des professeurs et professeurs retraités de l’UdeS (APPRUS), qui aura lieu le mercredi 28 septembre prochain.
Véritable pionnière de l’histoire des femmes au Québec, Micheline Dumont aborde avec clairvoyance la question de la construction de l’invisibilité des femmes dans l’histoire. «Le sujet de l'histoire a toujours été masculin. La philosophie, le droit, la théologie, la science ont documenté jusqu'à plus soif l'incapacité historique des femmes, explique l’historienne. J'en donnerai des exemples tirés de la littérature, de l'histoire universelle et de l'histoire du Québec. Il ne suffit pas d'ajouter les femmes au récit historique. Il faut accepter de tout recommencer.»
Offerte gratuitement et ouverte à tous, la Grande conférence débutera à 16 h 30 à l'Agora du Carrefour de l'information et l’accueil se fera dès 16 h. Une période de questions est prévue. Les personnes intéressées sont invitées à s’inscrire dès que possible via le site de l’APPRUS.
Cet événement est présenté en collaboration avec la direction de l'Université de Sherbrooke ainsi que les trois associations suivantes de professeures et professeurs : SPPUS, APPFMUS et AIPSA.