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Projets de fin d’études de 1er cycle

La géomatique s’invite en Estrie

Marc-André Côté, Félix Légaré, Samuel de la Sablonnière et Émile Cardinal de l'équipe GéoJadis.
Marc-André Côté, Félix Légaré, Samuel de la Sablonnière et Émile Cardinal de l'équipe GéoJadis.
Photo : Fournie

Des étudiantes et des étudiants de 1er cycle en géomatique ont récemment présenté leur projet de fin d’études. Ces projets, en plus d'être développés dans le cadre d'un cours, sont étroitement liés avec une problématique du milieu.

Parmi ces projets, on y retrouvait entre autres un outil de système d’information géographique pour les équipes de recherche et de sauvetage, un atlas Web des quartiers centraux de Sherbrooke en 1921, une analyse de l’évolution du Marais de la Rivière aux Cerises ainsi qu’un outil géomatique pour le suivi de la dynamique côtière d’un parc national.

« Les étudiantes et les étudiants sont très enthousiastes de présenter ces projets, car ils répondent à des besoins réels exprimés par des partenaires du milieu », souligne la chargée de cours Amélie Fréchette.

Parmi ces partenaires, on y trouvait, entre autres, la MRC de Memphrémagog, le Parc national du Canada Kouchibouguac et l’Équipe de Recherche et Sauvetage Sherbrooke Haut-Saint-François.

La géomatique au service de l’histoire

Pour le professeur du Département d’histoire de la Faculté des lettres et sciences humaines Léon Robichaud, le partenariat avec les étudiants en géomatique était une évidence. Ce dernier souhaitait développer un atlas historique sur le Web permettant l’exploration des données démographiques et cartographiques des quartiers centraux de la ville de Sherbrooke vers 1921.

Le but était de créer un projet commun qui canalise les efforts des étudiants du cours d’informatique appliquée à l'histoire.

Léon Robichaud, professeur au Département d'histoire

Le projet Atlas Web des quartiers centraux de Sherbrooke en 1921 mené par l’équipe GéoJadis permet ainsi la consultation d’une foule de données provenant de multiples sources, et ce, au sein d’une interface conviviale. Le tout favorise l’accès à la connaissance de l’histoire de Sherbrooke.

« Au niveau technique, certains de ses outils permettent la visualisation de caractéristiques autrement difficiles à observer et à interpréter. La mise à jour des données s’y fait aisément et toutes les représentations cartographiques s’ajustent en temps réel », mentionne Samuel De la Sablonnière, l’un de membre de l’équipe GéoJadis.

Guillaume Marion (membre du groupe de Recherche et sauvetage Sherbrooke et Haut-Saint-François, organisme partenaire du projet) et Gautier Virassamy-Covindin, Philippe Vallée-Lefebvre et Charlotte Crevier de l'équipe GéoSauvetage.
Guillaume Marion (membre du groupe de Recherche et sauvetage Sherbrooke et Haut-Saint-François, organisme partenaire du projet) et Gautier Virassamy-Covindin, Philippe Vallée-Lefebvre et Charlotte Crevier de l'équipe GéoSauvetage.


Photo : Fournie

Recherche et sauvetage

Dans le cas de l’équipe GéoSauvetage qui a développé un outil de système d’information géographique pour assister la préparation des déploiements lors de recherche et sauvetage, l’opportunité d’aider un véritable organisme donnait tout son sens au projet.

« Lorsque la disparition d’une personne est signalée, la rapidité d’exécution et l’efficacité sont des facteurs importants pour le succès de l’opération de recherche et sauvetage. Cela oblige les équipes de terrain à utiliser des méthodes de planification rapide et à procéder à des pratiques de perfectionnement fréquentes », explique Philippe Vallée-Lefebvre, l’un des membres de l’équipe GéoSauvetage.

C’est pour cette raison que le groupe de Recherche et Sauvetage Sherbrooke et Haut-Saint-François (RSSHSF) a fait appel à l’expertise des géomaticiens de l’équipe GéoSauvetage. En effet, l'organisme souhaitait trouver une solution innovante afin de résoudre la problématique de lenteur de démarrage lors de la planification de leurs déploiements.

Des données concernant la météo ainsi que des informations sur la personne disparue sont utilisées afin de déterminer les zones dans lesquelles la probabilité de la trouver est la plus élevée.

Philippe Vallée-Lefebvre, membre de l'équipe GéoSauvetage

Autres projets à venir pour l’année 2019-2020

La prochaine année sera bien remplie en termes de géomatique. En plus de la Journée de la géomatique en partenariat avec l’Université Bishop’s qui aura lieu le 13 novembre prochain, plusieurs autres projets de fin d’études sont déjà entamés. Voici un aperçu des projets amorcés à l’été 2019 et qui se poursuivront en 2020 :

  • Caractérisation hydrogéomorphologique de la rivière Tomifobia dans la MRC de Memphrémagog
  • Utilisation d’indices topographiques dérivés de modèles numériques de terrain pour améliorer l’extraction d’éléments cartographiques, dans un contexte d’apprentissage profond
  • Extraction des limites glaciolacustres des lacs proglaciaires et des limites marines au Québec à partir de données topographiques issues de relevés LiDAR aéroportés
  • Élaboration d’un Atlas Web et caractérisation du Géoparc de Percé, qui a reçu en avril 2018 l’accréditation Géoparc mondial UNESCO.

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