Des stages décisifs – Sara Turcotte

Sara Turcotte termine cette année son baccalauréat en physique et il est d’ores et déjà acquis qu’elle poursuivra ses études au niveau de la maîtrise. Comment, en est-elle arrivée à choisir ce parcours ?

Son premier contact significatif avec les sciences se fait en cinquième secondaire avec les cours de physique et de chimie, ce qui la convainc d’aller en sciences de la nature au Cégep de Sherbrooke. Le cégep lui offrira la possibilité de vivre une expérience scientifique des plus enrichissantes.

Un projet de recherche déterminant au collégial

En effet, elle participe à une recherche visant à caractériser la pollution lumineuse sur deux sites astronomiques en Argentine, le projet se déroulera tout au long de la deuxième année de son programme. « Martin Aubé, professeur de physique au Cégep de Sherbrooke, a invité des étudiantes et des étudiants à présenter leur candidature. Je faisais partie de ce groupe. J’étais curieuse d’en apprendre davantage, j’ai donc postulé et j’ai été sélectionnée. Nous nous sommes rendus sur le terrain durant deux semaines, nous avons pris des mesures sur place, et au retour nous avons analysé les données et rédigé un article qui a été publié. »

Cette expérience n’aura pas que des effets bénéfiques d’un point de vue pédagogique, elle aura aussi une grande influence sur la décision de Sara d’opter pour la physique à l’Université de Sherbrooke. « C’est ce qui m’a décidé à aller en physique. Nous avons fabriqué un spectromètre pour le projet. J’ai donc contribué de près à la recherche, de la conception de l’instrument de mesure jusqu’à la rédaction du rapport. Les méthodes de travail de cette discipline sont des éléments qui ont guidé mon choix de programme. »

Des stages pour choisir

Au cours de son baccalauréat en physique, elle effectue un premier stage en géo-physique. Les deux stages suivants sont faits dans le cadre d’un projet étudiant de l’IQ avec Julien Camirand Lemyre et Samuel Boutin sous la supervision des Prs Garate et Pioro-Ladrière. «Mes stages m’ont permis de voir plusieurs domaines de recherche liés à la physique, que ce soit la géophysique, l’informatique quantique ou les matériaux quantiques. Ces expériences m’ont été très profitables, c’est d’ailleurs ce qui m’a encouragé à poursuivre vers les études supérieures » précise-t-elle.

Hors des laboratoires et des salles de cours

Sara pratique la nage synchronisée. « Nous sommes l’équipe de l’Université de Sherbrooke et nous aimerions un jour faire partie du Vert et Or. À mesure que je progresse dans mon programme d’étude, je peux plus facilement planifier ma charge de travail pour concilier le sport et les études. » Sara est également entraîneure pour le club de nage synchronisée les Améthystes.

Vers les études supérieures

Après avoir effectué trois stages Sara a décidé de poursuivre son cheminement scolaire pour entreprendre des études de maîtrise. Voici comment elle résume le projet qu’elle fera sous la supervision du Pr Michel Pioro-Ladrière de l’Institut quantique :

« Mon projet de maîtrise consiste à induire de la supraconductivité dans un gaz d’électrons bidimensionnel d’une hétérostructure semiconductrice. Ces travaux visent à mettre en place certains éléments expérimentaux préalables à l’études des états liés de Majorana dans un gaz d’électrons bidimensionnel. »

L’avenir s’annonce donc fait d’autres belles découvertes pour Sara Turcotte, à qui l’IQ souhaite la bienvenue.