Un financement majeur pour l’avancement des recherches à l’Institut quantique

La ministre du Développement international et de la Francophonie, l’honorable Marie-Claude Bibeau et le ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Estrie, Luc Fortin, ont procédé le 18 janvier à l’annonce de l’octroi de financement à des récipiendaires de l’Université de Sherbrooke, dont l’Institut quantique (IQ) fait partie. Ce projet de plus de 13 M$ est rendu possible grâce à la contribution de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), le gouvernement du Québec et plusieurs partenaires, dont l’Université de Sherbrooke.

En plus de la construction du nouveau bâtiment de l’Institut quantique, l’argent servira à acquérir des équipements scientifiques pour l’IQ. Ce bâtiment, qui sera annexé à la Faculté des sciences, permettra la mise en place de laboratoires à la fine pointe de la technologie ainsi que d’espaces de recherche entièrement dédiés aux théoriciennes et théoriciens, une première pour les physiciennes et physiciens de l’Université de Sherbrooke.

La physique quantique, un créneau d’excellence pour l’Université de Sherbrooke

Prenant la parole lors de l’annonce, le vice-recteur à la recherche et aux études supérieures Jean-Pierre Perreault a expliqué l’importance de ce financement pour la recherche à l’UdeS. « Le secteur de la physique quantique est un créneau d’excellence de l’Université de Sherbrooke. L’appui des gouvernements et des partenaires pour cette infrastructure majeure est une reconnaissance supplémentaire qui indique que notre institution est au premier plan à l’échelle nationale et internationale dans ce domaine d’avenir. »

Les nouveaux espaces permettront d’accueillir des écoles d’été internationales, des ateliers spécialisés, ainsi que des laboratoires collaboratifs afin de recevoir des chercheurs invités en résidence. Avec ces nouvelles installations, l’IQ bénéficiera d’un rayonnement accru à l’échelle internationale, augmentant par le fait même le pouvoir de recrutement des plus grands talents en recherche quantique. L’augmentation du nombre de chercheuses et chercheurs et l’utilisation d’équipements spécialisés permettront non seulement de répondre aux demandes actuelles, mais également d’attirer de nouveaux partenaires.

Pour sa part, Alexandre Blais, directeur scientifique de l’IQ, entrevoit de belles retombées. « Cette subvention de recherche confirme l’impact de l’IQ sur la scène canadienne et internationale. Le nouvel édifice permettra de réunir des expertes et des experts en matériaux, en informatique et en ingénierie quantiques dans un même endroit, ce qui est rare à l’échelle planétaire. Quant aux équipements demandés, ils décupleront nos moyens pour la conception et la réalisation de dispositifs quantiques innovateurs. Profitant de la synergie unique à l’IQ entre expérimentateurs et théoriciens, physiciens et ingénieurs, nos découvertes contribueront au développement de nouvelles technologies quantiques, tout en assurant à l’Université de Sherbrooke un rôle de premier plan dans la révolution quantique naissante. »

Se tailler une place de choix sur la scène internationale

« Les succès d’aujourd’hui sont le résultat d’une planification stratégique à long terme entreprise dans notre département de physique il y a une quarantaine d’années. L’Université a reconnu très tôt le potentiel de la physique quantique pour générer de nouvelles technologies transformatrices, mentionne le doyen de la Faculté des sciences, le professeur Serge Jandl. Nous entamons une nouvelle ère de découvertes et d’applications qui détermineront la science du futur. »

L’arrivée de toute technologie crée une forte demande de personnel hautement qualifié et les technologies quantiques ne feront pas exception à cette règle. Lorsqu’elles s’insèreront dans les diverses sphères technologiques de notre société, le défi sera de trouver des gens pour concevoir, construire, gérer et exploiter ces nouveaux dispositifs. L’Institut quantique favorisera l’émergence de généralistes quantiques au sein du corps de chercheurs qui seront en grande demande pour résoudre les défis techniques actuels et futurs de l’industrie.