Événements

Soutenance de thèse - Aimé Verrier

Date : 2 août 2024 15:30

Type : Institut Quantique

Lieu :

Le Département de physique a le plaisir de solliciter votre présence
lors de la soutenance de thèse de


Monsieur Aimé VERRIER

intitulée
Étude par résonance magnétique nucléaire de la
compétition entre phases magnétiques dans des
matériaux quantiques magnétiquement frustrés


le vendredi 2 août 2024 à15 h 30
à l’auditorium de l’IQ D9-0002

JURY
Présidence : Pr Denis Morris
Direction de recherche : Pr Jeffrey Quilliam
Membre externe : Pr Andrea Bianchi, Université de Montréal
Membre : Pr André-Marie Tremblay

Résumé de la thèse
Lors de ma soutenance de thèse, que je m'efforcerai de rendre accessible,
j'expliquerai mes travaux de nature expérimentale sur deux matériaux
magnétiques frustrés.

Les matériaux frustrés magnétiquement sont une source intarissable de
propriétés exotiques. Chaque matériau peut être vu comme son propre
univers avec sa propre famille de particules émergentes, à l'instar des
particules élémentaires qui composent tout ce qui existe dans notre
univers. De nouvelles particules émergentes ont été détectées jusqu'à
présent dans des matériaux frustrés et d'autres sont encore attendues. En
particulier, un liquide de spins quantique, un «univers» extrêmement
intriqué, pourrait avoir des applications technologiques en informatique
quantique. C'est une phase de la matière qui s'avère particulièrement
élusive, elle doit donc être en compétition avec d'autres phases plus
robustes. Étudier ces phases magnétiques avec lesquelles elle est en
compétition pourrait permettre d'améliorer la perspective de découvrir un
véritable liquide de spin quantique.

Mon premier projet est sur la vésigniéite-Sr, qui adopte un ordre de
ferromagnétisme faible pas encore élucidé. Par mes mesures de
résonance magnétique nucléaire, j'ai réussi à réduire à deux le nombre
d'ordres magnétiques qui peuvent être celui qu'adopte ce matériau lorsqu'il
est refroidi à basse température.<

Mon second projet est sur le β-Li2IrO3 sous pression. Mes mesures
montrent que la relaxation suit une loi de puissance et donc que la
dimérisation structurale n'est pas accompagnée d'un gap, remettant en
cause la compréhension du matériau.

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