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Portrait d'un diplômé : un ambassadeur apprécié pour ses qualités humaines et son sens des affaires

Entrevue avec Jean Pelchat

Diplômé de la Faculté de théologie et d'études religieuses, M. Pelchat a complété un baccalauréat en théologie en 1982. Au printemps dernier, lors du Gala du rayonnement, il acceptait de porter le titre d'ambassadeur 2010 pour la Faculté.

Homme d'affaires connu de la région, Jean Pelchat a une feuille de route impressionnante. Communicateur-né, originaire de Sherbrooke, il a d'abord accumulé les succès dans le domaine de l'alimentation. Il a ensuite fondé CorpoSana Capital, en 2005, une société de financement sherbrookoise qui gère des capitaux de risque et offre du financement et des services-conseils au sein d'entreprises socialement responsables.

Ce gestionnaire doué est aussi un citoyen engagé dans sa communauté. Jean Pelchat a fondé, en 1995, le Souper du partage dont les sommes amassées servent à confectionner des paniers de Noël. Il a également gravi le Kilimandjaro en 2005 aux côtés de 22 autres Sherbrookois afin d'amasser des fonds pour la Fondation du CHUS, le Centre de soutien L'Alternatif de l'Estrie et l'Association canadienne de dons d'organe. Homme de cœur et d'entraide, Jean Pelchat a accepté de nous rencontrer pour parler de ses études en théologie et de leurs répercussions sur sa vie.

Très tôt dans sa vie, M. Pelchat a joué un rôle actif dans sa communauté à travers le mouvement de la Flambée. Mouvement catholique pour les jeunes adultes de 18 à 30 ans. Cette expérience profonde l'amène à faire le choix d'étudier en théologie. M. Pelchat qualifie son baccalauréat de : «surprenant par la qualité des cours offerts et la diversité des sujets couverts. Une belle et grande formation».

Aujourd'hui, détenteur d'une maîtrise en administration des affaires, M. Pelchat considère qu'il ne serait pas le même homme sans son baccalauréat en théologie. Il actualise ses valeurs de vie et porte une compréhension profonde de la nature humaine dans toutes les sphères de sa vie.

Plus précisément, dans la sphère professionnelle, M. Pelchat pratique la gestion de la porte ouverte. C'est-à-dire que l'écoute, le respect et l'accueil le caractérisent. «Ce ne sont pas des pratiques courantes, bien des gens me font le commentaire que je perds du temps, de l'énergie et de l'argent. On peut faire de l'argent avec respect!», s'exclame M. Pelchat.

Un homme engagé à sa façon

Pratiquant l'approche du facilitateur, M. Pelchat n'impose pas ses idées, il favorise la collaboration et croit fermement que les résultats sont plus grands et plus rapides lorsqu'une équipe est rassemblée autour d'une mission porteuse de valeurs communes.

Apprécié pour ses qualités humaines et son sens des affaires, M. Pelchat est récipiendaire de plusieurs prix dont :

  • 2000 : Mérite Estrien du journal La Tribune
  • 1999 : Prix Exemple décerné par le Centre de réadaptation de l'Estrie
  • 1998 : Meilleur supermarché Provigo du Québec
  • 1998 : Ordre du mérite du commerce de détail décerné par le Conseil québécois du commerce de détail (seul Provigo du Québec)
  • 1998 : Prix Grand Bâtisseur décerné par les Chevaliers de Colomb de l'Estrie
  • 1997 : Personnalité marketing de l'année de l'Association Marketing de Montréal

Il pourra ajouter une nouvelle distinction à sa longue liste puisque, honoré et surpris, Jean Pelchat a accepté le titre d'ambassadeur 2010 de la Faculté de théologie et d'études religieuses. Il avoue qu'il pratique une «pastorale sociale» dans le quotidien, que ce soit avec ses enfants, les entreprises qu'il conseille ou les causes pour lesquelles il est bénévole.

L'homme se décrit comme un semeur de bonheur. «Être conscient de l'impact de nos gestes et de nos paroles sur la communauté. Augmenter le sentiment de responsabilité de chacun à l'humeur générale. Mettre collectivement l'épaule à la roue et enfin sortir du schème individuel.» M. Pelchat a la conviction profonde que nous ne sommes pas au monde pour être seul.

À la question pourquoi croyez-vous que la théologie et les études religieuses ont toujours leur place dans la société? M. Pelchat répond que la quête de sens touche tout le monde. L'éthique, la morale, la vie en communauté sont des matières à intégrer à tous les programmes d'études. Elles forment l'esprit pour plus tard. Elles établissent les bases pour développer une culture responsable : «avec un peu de théologie dans tous les baccalauréats, on construirait un monde meilleur», croit M. Pelchat.

Pour en savoir plus sur Jean Pelchat, visitez son site :

www.corposanacapital.com