Les visages multiples de la réussite

L'excellence de 10 étudiants a été soulignée le 7 avril dernier lors de la Cérémonie de remise des bourses de la Faculté de théologie et d'études religieuses. L'événement organisé par La Fondation de l'Université de Sherbrooke est l'occasion pour les donateurs de rencontrer les récipiendaires qui se sont partagé plus de 13 000 $ en bourses.

Me Raymond-Mathieu Simard, membre du conseil d'administration de La Fondation rappelle aux récipiendaires : «cet appui vous permettra de compléter votre année universitaire avec énergie, assurance et ambition. Mais avec cet honneur vient également une responsabilité : celle de penser, un jour, à redonner à votre tour à la relève qui vous succédera.»

Le doyen Pierre C. Noël s'est adressé aux invités et aux récipiendaires en ces termes : «Avoir une vue globalisante du religieux, c'est être en mesure de rejoindre la profondeur de ces identités et être capable de dialoguer avec elles et ainsi, contribuer à leur insertion sociale. Dire des personnes que nous honorons aujourd'hui qu'elles sont excellentes, c'est parler de personnes qui ont appris à débusquer cet univers caché, à le présenter aux autres et à le faire évoluer pour le mieux-être de tous. C'est cette excellence que nous célébrons aujourd'hui.»

Vice-rectrice à l'administration, la professeure Joanne Roch insiste sur l'importance de poursuivre ses études universitaires : «(…) vous contribuez au développement de la société, car l'éducation est un formidable moyen d'avancement, peut-être le plus puissant, autant pour les individus que pour les sociétés dont ils font partie.»

Pour conclure la soirée, le doyen Pierre C. Noël a pris la parole pour rappeler qu'il y a un an la Faculté changeait de nom. Plus qu'un changement cosmétique, cette modification est l'expression d'une transformation en profondeur tant au niveau du corps professoral, des programmes, des profils de sortie que de la fonction sociale de l'institution. «L'aspect multiconfessionnel et contextuel place la Faculté directement au cœur du dialogue interreligieux et interculturel au sein de la société civile. Cela met également les personnes qu'elle forme directement au cœur des problèmes sociaux pour y être des agents de changements.»