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La Fondation se raconte à la soirée J'Ose transformer

Maryline Cloutier a performé lors de l'événement
Maryline Cloutier a performé lors de l'événement "storytelling" organisé par l'Accélérateur entrepreneurial Desjardins.
Photo : UdeS - Michel Caron

Le 27 mars, dans le cadre des Rendez-vous Cascades, La Fondation de l'Université de Sherbrooke a participé à la Soirée J'Ose Transformer. Lors de cette soirée plusieurs membres de la communauté universitaire étaient invités à raconter comment ils Osent transformer par différentes initiatives entrepreneuriales. 

Dans une formule originale et ludique, La Fondation de l'Université de Sherbrooke, représentée par Marilyne Cloutier, responsable de la sollicitation de masse, s'est prêtée au jeu du storytelling.

La soirée était organisée en collaboration avec le comédien et producteur, Bernard Fortin.
La soirée était organisée en collaboration avec le comédien et producteur, Bernard Fortin.
Photo : UdeS- Michel Caron

Impressionnés par la prestation de celle-ci, plusieurs participantes et participants présents ont demandé à La Fondation de rendre disponible le conte écrit et interprété par Marilyne.

Photo : UdeS - Michel Caron

À l'aide de rimes et d'un monde imaginaire, elle a su avec "brio" expliquer les enjeux philanthropiques dans le milieu universitaire.

Voici le conte récité: 

Histoire de communauté

Il était une fois, dans une contrée pas si éloignée,
une communauté de fermiers passionnés,
qui travaillaient à cultiver le savoir, la connaissance et de nouvelles idées.

À longueur de journée, ils récoltaient, bouturaient, transformaient, partageaient
et même exportaient des connaissances variées, permettant de faire progresser
toute une société.

Un jour, le grand chef de la contrée voulut rassembler
toute la communauté pour lui partager
les nouvelles de l’année.

Il demanda donc à ses messagers de prendre leur cornet de média social préféré et d’enfourcher leurs poneys afin d’inviter
tous les fermiers à l’activité.

C’est ainsi que quelques minutes avant l’assemblée,
tous les fermiers sont débarqués de leurs tracteurs Vert & doré,
afin d’aller écouter ce que le grand chef avait à raconter.

Le grand chef les accueillit comme suit :

« Chers amis, j’ai eu la chance de vous voir tous travailler cette année
et j’ai été impressionné par vos capacités, vos compétences et votre volonté. Vous êtes vraiment des êtres passionnés, qui travaillez d’arrache-pied!
En vous regardant aller, vous m’avez inspiré!
Ensemble, vous me l’avez prouvé, nous avons la capacité
de cultiver de grandes idées! »

La foule de fermiers se sentant encouragée
était comblée par ces belles paroles citées.

« Malheureusement, je dois vous le partager,
nous commençons à manquer de terre bien engraissée.
Si nous n’arrivons pas à nous ravitailler,
rien de nouveau ne pourra pousser cette année… »

Rien de nouveau cette année?
Les fermiers étaient scandalisés.

Certains se sont mis à crier et à protester,
imaginant leur travail et leur carrière de fermier s’effondrer.
D’autres se sont même mis à pleurer
en pensant que les rêves et les espoirs de toute la communauté
venaient de s’effondrer.

Bref, la panique générale était pognée!

C’est alors qu’un groupe de fermiers bien habillés
se sont levés et présentés devant l’assemblée.

« Grand chef ! », se sont-ils exclamés!

« Nous avons une idée à vous proposer.
Nous les Fussiens (Fondation Université de Sherbrooke), pourrions aller visiter l’ensemble des membres et amis de notre communauté,
afin de leur demander de nous aider.
J’peux pas croire qu’à la gang, on ne soit pas capable de ramasser
le nécessaire pour cultiver notre société.»

Ne pouvant refuser ce qui lui était proposé, le grand chef leur dit :
Ben…. Procédez!

C’est ainsi que les Fussiens, bien habillés sur leurs chevaux bien brossés,
sont partis à l’aventure à travers villages et contrées,
pour trouver des gens pour les aider.

Vous saurez d’ailleurs que ça a très bien fonctionné!

Se sentant tout de suite interpellés par la mission de l’Université (…), certains chefs de villages se sont empressés de participer en ne donnant pas de chaudière, mais des charrettes pleines de terre bien engraissée.

Certains ont fourni des épouvantails tout assemblés, afin de protéger
les idées de nos fermiers.

Certains mêmes ont légué des arbres fruitiers
pouvant produire des pommes à perpétuité!
Définitivement, la collecte avait bien progressé!

Un jour, un Fussien arriva à la maison d’un jeune fermier.
Avant même d’avoir cogné, il l’entendit l’interpeller :

« Hey, qu’est-ce que tu fais là mon fermier bien habillé?
Tu ne viens quand même pas me solliciter?
J’viens juste de m’installer!
Mon arbre fruitier, j’viens à peine de le planter.
Y’a même pas encore poussé!
Les chaudières de terre que j’ai réussi à ramasser durement cette année, j’en dois la moitié à ceux qui ont payé pendant que j’me faisais former!
J’vais quand même pas me ruiner pour te donner!
Sérieusement mon fermier, la générosité, ça ne sera pas pour cette année! »

C’est alors que le Fussien lui répondit :

« Ok, c’est noté! Mais avant de te quitter, j’ai quelque chose à te proposer.
Je t’invite à donner la plus petite graine dorée comme le blé,
que tu as réussi à récolter cette année.
Par générosité oui, mais surtout par solidarité envers ta communauté
et ce qu’elle veut développer. »

Surpris par ce qu’il lui était demandé,
le jeune fermier pris un deux minutes pour y penser.
Mettant la main à sa poche, il remit un peu embêté, son petit grain doré, 
se demandant bien ce qu’on pouvait faire avec une graine même pas germée!

C’est ainsi que le Fussien s’en est allé pour continuer sa tournée.

Quelque temps plus tard, en prenant son café
aux petites heures de la matinée,
le jeune fermier laissa entrer son média social préféré,
pour y lire les nouvelles de sa communauté.
Et c’est alors qu’il le vit.

Entre une photo de charrettes de terre bien engraissée
et celle d’un arbre fruitier capable de donner des pommes à perpétuité,
il y avait là un énorme champ doré comme le blé,
rempli d’idées dont jamais personne n’avait pensé.

C’est à ce moment qu’il comprit.
Regroupé avec celui des autres membres de sa communauté,
son geste de générosité avait créé
une culture capable de nourrir toute une société!

Depuis ce temps, notre jeune fermier contribue année après année,
à la hauteur de ce qu’il peut donner,
afin de participer
à un mouvement de changement bien plus grand qu’il n’aurait pu l’imaginer!

Aujourd’hui, vous qui êtes présents à la soirée j’Ose transformer,
voici ce que j’aimerais que vous reteniez de ce que je vous ai raconté :

Lorsque vous entendrez l’appel des Fussiens de votre université, souvenez-vous que peu importe le bout de blé, le semi ou l’arbre fruitier
que vous serez en mesure de donner,
votre geste de générosité ira toujours plus loin que vous ne le pensez!

La Fondation tient à souligner le travail des étudiantes et étudiants qui ont présenté de façon originale leurs projets entrepreneuriaux. Des projets concrets qui méritent d’être connus.

Bravo à toutes et tous pour la réussite de cette soirée!


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