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Portrait du diplômé Simon Gagné

Une passion pour les grands projets

Notre diplômé Simon Gagné sur le chantier de Little Long Dam
Notre diplômé Simon Gagné sur le chantier de Little Long Dam
Photo : fournie

Natif de Granby, notre diplômé en génie civil Simon Gagné a moins de 40 ans et gère actuellement un projet d’un demi-milliard de dollars, celui de la réfection du barrage hydroélectrique de Little Long, en Ontario. Déjà passionné par les projets de grande envergure pendant ses études, Simon cumule déjà 16 années d’expérience, en plus de siéger au conseil exécutif d’Hydroélectricité Canada. Pour lui, le rôle de l’ingénieur est certes technique, mais aussi très axé sur la communication et l’interaction avec les différents intervenants et intervenantes d’un chantier. Voici un aperçu de son parcours!

Étudiant, Simon voulait « sauver le monde » et était très impliqué dans la communauté. Cette ambition sociale l’a poussé à diriger un projet d’aide humanitaire internationale au Pérou, soit la construction d’un édifice à trois étages, alors qu’il était président du Groupe de Coopération internationale de l’Université de Sherbrooke. Cette expérience l’a fortement marqué.

Ce qu’il a beaucoup aimé dans son cursus à l’Université de Sherbrooke, c’est l’opportunité laissée aux étudiants d’effectuer un grand nombre de stages, qui peuvent être déterminants pour le choix de carrière. Le régime coopératif permet très certainement d’acquérir une expérience sur le terrain avant d’entrer sur le marché du travail. Pour lui, cette approche a fait une grande différence. Ayant testé d’abord la stratégie-conseil puis l’entrepreneuriat, il a découvert qu’il était fait pour cette deuxième voie.

Simon Gagné
Simon Gagné
Photo : fournie

Engagé chez Kiewit, une entreprise qui recrute un bon nombre de stagiaires de l’UdeS, Simon voulait travailler sur de grands chantiers qui changent le monde. Il a été un membre clé de plusieurs très grands projets d'infrastructures en Ontario, dont le Light Rail Transit de Waterloo. Il a également mis en opération plusieurs turbines et centrales hydroélectriques. Il est considéré, dans l’entreprise, comme un « champion de la culture de sécurité », attitude qui se reflète en tout temps sur les chantiers qu’il supervise. Il a choisi Kiewit pour la culture de méritocratie, la possibilité de monter rapidement les échelons, le grand sens de l’éthique qui règne dans la compagnie et la possibilité de travailler sur de très grands projets.

Bien sûr, il avait une certaine appréhension en abordant son premier grand projet – le projet hydroélectrique Wuskwatim, dans le nord du Manitoba. Toutefois, il aimerait dire à la relève de ne pas se décourager par les projets de grande envergure. « Ce n’est pas si compliqué : il suffit de prendre le temps d’étudier le projet et de le briser en plein de petits problèmes. Tout est réalisable. C’est passionnant et gratifiant ! » Pour lui, l’important pour les ingénieures et ingénieurs, c’est que les projets sur lesquels ils passent 3-4 ans de leur vie génèrent un sentiment d’accomplissement et de fierté. Pour Simon, les ingénieurs sont les « artisans de notre époque ». Ils travaillent sur des projets qui vivent plus longtemps qu’eux! Faire passer les projets des plans papier à la réalité est pour lui quelque chose d’unique.