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Portrait d'une diplômée | Faculté des lettres et sciences humaines

Journaliste et présentatrice météo chez CIMT-TVA à Rivière-du-loup | Portrait de Marie-Michelle Martel

Marie-Michelle vient de terminer son parcours en Communication marketing à l’Université de Sherbrooke. Avec aussi un diplôme d’études collégiales en animation et production radiophonique en poche et une foule d’expérience dans le domaine, sa passion pour les médias se concrétise durant son parcours universitaire. Elle a été animatrice radio, agente de promotion, journaliste web, chroniqueuse et a participé aux Jeux de la communication et aux Jeux du commerce. Pourtant, cette jeune femme n’en est qu’à ses débuts.

Par son expérience, sa passion pour les médias et sa bonne humeur contagieuse, il n’est pas étonnant qu’elle soit journaliste et présentatrice météo chez CIMT-TVA à Rivière-du-Loup. Aujourd’hui, elle nous parle de son parcours et de son expérience en tant qu’étudiante.

 

 Comment décrirais-tu les derniers mois de ton baccalauréat, en temps de pandémie/période de déconfinement?

Pour être franche, je n’ai vraiment pas ressenti les effets de la pandémie autant du côté scolaire que personnel. J’habitais toute seule donc je pouvais m’incruster dans une bulle. Le fait que nous étions 23-24 dans ma cohorte et que nous étions vraiment proches, a fait en sorte que les effets sociaux de la pandémie se sont moins fait ressentir.

 Présentement, tu es journaliste et présentatrice météo chez CIMT-TVA à Rivière-du-Loup. Comment t’es-tu retrouvée là-bas?

Pour mon deuxième stage, je voulais vraiment aller chez TVA. Puisqu’il n’y avait pas d’opportunité de stage avec eux par le système de l’université, j’ai fait des démarches personnelles. J’ai pris les démos des Jeux de la communication qui avait été tournées chez Radio-Canada pour me monter une démo que j’ai par la suite envoyée à tous les TVA du Québec. À ma grande déception, Quebecor ne prenait pas de stagiaire, donc je me suis dit « voyons, qu’est-ce que je vais faire si je veux être dans les médias ? » Finalement, la station TVA de Rimouski a retenu ma démo et l’a envoyée à un journal local à Rivière-du-Loup, Info-dimanche, où j’ai passé mon deuxième stage en tant que journaliste web et chroniqueuse. Pour mon troisième stage, j’ai finalement envoyé mon CV à CIMT-TVA à Rivière-du-Loup et ils m’ont prise tout de suite.

J’ai vécu mon entrée sur le marché du travail normalement. Après le premier mois de mon stage, la présentatrice météo est partie et ils m’ont offert d’essayer le poste. Ils m’ont encadrée et m’ont dit que si j’aimais ça, ils allaient me laisser le poste. Je me sentais super à l’aise, je suis littéralement née pour faire ça, c’est vraiment ma vocation. Quand je suis retournée à Rivière-du-Loup pour la deuxième fois, je suis arrivée là-bas et je me sentais chez-moi. J’ai vraiment été chanceuse, au bon endroit au bon moment.

Tu as fait des études en radio et tu as travaillé dans plusieurs stations, tu as notamment participé plusieurs fois aux Jeux de la communication dans les rubriques chef d’antenne et journaliste aux faits divers. De plus, tu as reçu une bourse pour ton talent et ton implication en journalisme. On peut dire que tu es vraiment dans ton élément. Est-ce que travailler dans les médias a toujours été quelque chose qui t’a intéressée?

Non, au départ je voulais devenir pharmacienne et ça me tenait vraiment à cœur. J’aimais le côté interaction avec les gens. La preuve, durant ma journée carrière au secondaire, j’étais au Pharmaprix avec mon petit sarrau et j’étais convaincue d’être au bon endroit. À l’époque, j’avais une personnalité qui se démarquait de tout le monde. Je me rappelle qu’il fallait que je fasse un choix de cégep et j’ai décidé d’aller en Sciences nature au Cégep de Baie-Comeau, je me suis vite rendu compte que ce programme n’était pas fait pour moi. La conseillère en orientation m’a orienté vers ATM à Jonquière, et c’est là où je suis tombée en amour avec les médias. C’est là que je me suis dit que je voulais faire ça de ma vie et je n’ai jamais lâché l’idée depuis. À la suite de ça, je me suis toujours dit qu’un jour j’allais faire de la télé. Donc présentement, je me sens au bon endroit et je ne me verrais pas ailleurs.

Est-ce que la pandémie a entraîné des répercussions sur tes plans de carrières ?

Je pensais que oui, car je m’étais dit que dans le monde des médias, avec la COVID, il y aurait des postes coupés, que ça allait être difficile pour moi. L’arrivée de la chaîne Noovo a fait en sorte qu’il y a eu un peu plus de postes dans les médias au Québec. Si je n’avais pas eu l’opportunité d’aller travailler pour TVA, je serais probablement allée faire une maîtrise. Lorsque j’ai eu l’offre, je me suis dit : « j’ai toute ma vie pour faire ma maîtrise alors qu’une opportunité de job comme celle-ci n’allait peut-être pas repasser », alors j’ai saisi l’occasion.

 À quoi ressemble une journée dans ta peau ?

Je commence à 9 h 30, je prépare les dossiers météo, par la suite je vais les porter à la régie qui va se charger de mettre en place les soleils, les nuages, etc. Au bureau, je dois écrire la météo pour les personnes sourdes. Je vais me maquiller pour aller en studio par la suite. J’enregistre mes météos durant le bulletin qui va être rediffusé plus tard. L’après-midi, c’est la même chose, quand j’ai un culturel, je vais sur le terrain avec un caméraman enregistrer des clips, plus tard dans l’après-midi on monte les clips. Je termine ma journée vers 18h. Ça fait de grosses journées, ça n’arrête pas vraiment, mais c’est le fun et j’aime vraiment ça!

Qu’est-ce qui te manquera de ta vie étudiante ?

La vibe de l’UdeS et de la ville de Sherbrooke, c’est vraiment indescriptible. Sherbrooke m’a fait vivre une émotion durant mes études que je ne retrouverai pas ailleurs. De plus, je m’ennuie du restaurant Le Tapageur, mon resto préféré à Sherbrooke. Il est difficile à remplacer à Rivière-du-Loup.

Cet article a été rédigé par Marika Vachon, stagiaire en communication au Service des relations avec les diplômées et diplômés, automne 2021