Aller au contenu

Portrait d'une diplômée | Faculté de médecine et des sciences de la santé

Une physiothérapeute de cœur | Portrait de Célia Côté-Sarrazin

Célia Côté-Sarrazin, physiothérapeute au CHUS-Fleurimont
Célia Côté-Sarrazin, physiothérapeute au CHUS-Fleurimont

Avec des études en kinésiologie en poche, Célia vient de terminer son parcours avec une maîtrise en physiothérapie à l’Université de Sherbrooke. Elle travaille actuellement au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) de Fleurimont en tant que physiothérapeute avec la clientèle hospitalisée. Elle a travaillé comme thérapeute dans des événements sportifs de hockey et de football pour des écoles du secondaire. En 2020, son implication et la passion qu’elle porte à son métier lui ont fait remporter un prix étudiant en physiothérapie lors de la Quinzaine de la reconnaissance. Une chose est sûre : elle aime aider les gens. Aujourd’hui, elle nous raconte son parcours universitaire en kinésiologie et en physiothérapie ainsi que son entrée sur le marché du travail.

Comment décrirais-tu les derniers mois de ta maîtrise, en temps de pandémie/période de déconfinement?

Les derniers mois de ma maîtrise, je les ai passés en stage. L’université s’est vraiment adaptée rapidement et j’ai pu faire mes cours pratiques en présentiel. Donc, je te dirais assez bien, c’est plus du côté social que j’en ai ressenti le plus les effets.

Présentement, tu es physiothérapeute au CHUS de Fleurimont. Comment as-tu trouvé cet emploi?

J’ai travaillé comme réceptionniste sur les étages du CHUS tout au long de mon parcours universitaire, je travaille là-bas depuis 4 ans. C’est dans ces années que j’ai connu le monde hospitalier et que j’ai fait mon dernier stage là-bas. C’est à travers mes stages et mon emploi étudiant que j’ai décidé d’aller vers cette avenue-là.

Comment as-tu vécu ton entrée sur le marché du travail?

J’ai été très chanceuse d’avoir déjà les deux pieds dans l’établissement, car je connaissais bien les différents départements et je connaissais déjà la clientèle du milieu. Je me suis souvent retrouvée à faire du remplacement dans ce domaine et j’ai dû faire face à beaucoup d’adaptation avec des patients particuliers. J’ai été vraiment chanceuse d’être placée dans un milieu hospitalier, le secteur que je voulais.

À voir ton parcours, tu as toujours eu de l’intérêt pour le domaine de la santé, est-ce un domaine qui t’a toujours intéressée? Une histoire de famille?

Les deux. Ma mère est décédée lorsque j’avais 10 ans et elle était physiothérapeute. Son métier m’a fortement inspiré pour le mien, surtout à l’adolescence, lorsque j’ai eu une grande remise en question sur ce que j’allais faire dans le futur. Plus j’en ai appris sur ce métier, plus ça m’a intéressée. Depuis, je n’ai pas lâché l’idée de la physiothérapie.

Sens-tu que tu es au bon endroit en ce moment?

Je sens que je suis au bon endroit. Je ne sais pas si je vais toujours rester où je suis présentement, mais une chose est sûre, c’est que j’aime le contact avec les personnes, surtout âgées, et la notion d’aider. Ce sont les choses qui font que les journées passent vite et que je ne m’ennuie jamais. J’adore tellement ce que je fais que parfois, j’ai de la difficulté à m’arrêter.

À quoi ressemble ton mode de vie?

Une journée de travail dure habituellement entre 7 h et 8 h. Mon copain et moi adorons cuisiner; chaque soir, on prend le temps de se préparer un bon repas. Dépendamment de l’énergie que j’ai en fin de journée, le sport est une partie importante dans ma vie. Que ce soit en faisant du patinage synchronisé, du vélo de route ou encore de la course, je trouve toujours un moment pour bouger.

Si tu pouvais recommencer ton parcours scolaire, changerais-tu quelque chose?

Je ne recommencerais rien, car j’ai vraiment aimé le déroulement de mon parcours. Je n’aurais pas voulu être ergothérapeute, mais j’aurais aimé suivre quelque cours par pur intérêt. J’aime vraiment apprendre de nouvelles choses et acquérir de nouvelles notions. Le best serait d’avoir un petit cours de chaque programme, j’aurais vraiment aimé ça (rires).

Qu’est-ce qui a marqué ton passage à l’UdeS?

Ce qui m’a marqué de mon passage, c’est clairement la communauté universitaire, le fait que tout le monde est proche de tout le monde. Aussi, l’esprit de fête de l’université et le Sherbylove. C’est difficile à décrire, c’est juste quelque chose d’incroyable. Je ne crois pas que l’on puisse retrouver ce sentiment dans d’autres universités. Je trouve qu’il y a tellement une belle cohésion entre les facultés et tellement de beaux campus extérieurement parlant.

Qu’est-ce qui te manquera le plus de ta vie étudiante?

Les études, pas les examens par contre, mais l’apprentissage de nouvelles connaissances, l’aspect plus structuré, car dans le marché du travail c’est toi qui fais la structure de ta méthode de travail. Évidemment, les 5 à 8 vont me manquer et les Jeux physio-ergo, nous étions bien déçus de leurs annulations. Cependant, comme bien des finissants de ma cohorte, ce qui va nous manquer, ce sera les activités de fin d’études que nous n’avons pas vraiment eues et les projets post-études qui sont partie remise.

Cet article a été rédigé par Marika Vachon, stagiaire en communication au Service des relations avec les diplômées et diplômés, automne 2021.