Liaison, 13 janvier 2005
Être diplômé de l'Université de Sherbrooke,
ça rapporte encore et toujours!
MICHEL ROY
Collaboration spéciale
Être diplômé de l'Université de Sherbrooke, ça rapporte encore et
toujours! C'est du moins l'un des secrets les moins bien gardés de la
nouvelle Relance 2004 auprès des diplômées et diplômés de 2002 (1er
et 2e cycles) de l'Université de Sherbrooke. Cette enquête, la
11e réalisée par le Service de psychologie et d'orientation,
apporte une multitude d'informations intéressantes sur la situation des
diplômées et diplômés de l'Université de Sherbrooke, un an (avril 2003) et
deux ans (avril 2004) après l'obtention de leur diplôme de 1er
ou de 2e cycle.
Au 1er cycle
Quelques chiffres concernant les diplômés du 1er cycle :
96,7 % des personnes disponibles au travail sont en emploi; à peine 3,3 %
d'entre elles sont au chômage, le plus bas taux depuis que l'enquête
Relance existe; 88,1 % des emplois sont à temps plein alors que 8,6 %
de ces emplois sont à temps partiel, un taux d'emploi à temps plein encore
inégalé jusqu'ici; 91,4 % des diplômés considèrent que l'emploi décroché
correspond aux études qu'ils avaient entreprises.
Les seules ombres au tableau concernent le pourcentage d'emplois
temporaires, qui est en croissance (35,7 % des emplois sont temporaires),
et le délai d'attente avant l'obtention d'un premier emploi à temps plein,
qui s'allonge pour un certain nombre de diplômés.
Mentionnons également que le revenu annuel moyen des diplômés a
augmenté depuis la dernière Relance, même si on constate que le
pourcentage des revenus les plus élevés a fléchi.
Autres informations dignes d'intérêt : les stages en emploi constituent
encore la source privilégiée pour prendre connaissance de l'existence d'un
premier emploi, alors qu'Internet constitue un moyen de plus en plus
utilisé pour ce faire. Aussi, mentionnons que les diplômés étaient plus
nombreux (12 %) à avoir déjà entrepris des études universitaires avant de
commencer leurs études de 1er cycle à l'UdeS.
Au 2e cycle
Qu'en est-il maintenant des diplômées et diplômés de 2e
cycle? Il faut comprendre que la cohorte des diplômés de 2e cycle
est particulière : ce sont des personnes plus âgées (la moitié ont plus de
30 ans), dont près de la moitié (41,4 %) ont conservé ou réintégré un
emploi qu'ils occupaient avant leurs études de 2e cycle. De
plus, bon nombre d'entre eux (8,9 %, deux fois plus qu'il y a deux ans)
entreprennent d'autres études après avoir terminé leurs études de 2e cycle,
le plus souvent au doctorat.
Tout de même, 95,1 % d'entre eux sont sur le marché du travail; parmi
eux, 87,8 % ont un emploi à temps plein et 7,4 % ont un travail à temps
partiel, mais 50 % de ces derniers le font par choix. Finalement, on
constate chez les diplômés de 2e cycle un taux de chômage de
4,9 %.
Si le nombre moyen d'heures de travail a augmenté depuis la
Relance 2002, les revenus ont aussi augmenté de façon substantielle.
En comparaison avec les diplômés du 1er cycle, les diplômés
de 2e cycle trouvent un premier emploi à temps plein plus
rapidement et l'emploi occupé au moment de l'enquête est plus souvent un
emploi permanent.
La Relance 2004 auprès des diplômées et diplômés de 2002 (1er et
2e cycles) de l'Université de Sherbrooke renferme une foule
d'informations utiles concernant la situation des diplômés : situation
d'emploi ou d'études, salaires, nombre d'heures de travail, délais pour
trouver un premier emploi, raisons invoquées pour poursuivre des études,
types d'études ou de formation supplémentaires entreprises, raisons
invoquées pour un travail à temps partiel ou un travail non relié à la
formation initiale… Toutes ces informations sont colligées par programmes
d'études. De plus, le caractère unique de cette Relance tient au
fait qu'une section du document recense les emplois occupés, décrit les
tâches requises par ces emplois et les types d'employeurs, ce qui donne
une très bonne idée aux futurs diplômés des emplois qu'ils peuvent
dénicher avec leur diplôme.
Mais au delà de toutes ces données, il faut surtout retenir que les
études universitaires sont encore la meilleure garantie d'un emploi (3,3 %
de chômage après un 1er cycle c. 6 % après un cours collégial
technique1) et qu'un
diplôme de l'Université de Sherbrooke peut faire la différence (taux de
chômage de 3,3 % à Sherbrooke c. 4,6 % pour l'ensemble des universités
québécoises, incluant Sherbrooke2).
On peut consulter la Relance sur le site de l'Université à
l'adresse
www.USherbrooke.ca/sve/psyor/relance.html ou encore commander un
exemplaire papier au coût de 20,95 $ au Service de psychologie et
d'orientation.
- Relance au collégial en formation technique 2003. Gouvernement du
Québec.
- Relance à l'université 2003. Gouvernement du Québec.
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