Quand les études permettent de voyager
Karine
VACHON
L'automne dernier, Louis Gaudreau a terminé son baccalauréat en physique
de la plus belle façon qui soit : par une session d'études à l'étranger.
C'est d'abord son attirance pour l'Europe qui l'a amené à choisir la Royal
Holloway University of London, et aussi la concordance du calendrier
universitaire du Québec avec celui de l'Angleterre.
L'expérience aura été des plus enrichissantes. Louis Gaudreau a beaucoup
apprécié l'ambiance sur le campus, où il habitait. «C'était vraiment beau,
les résidences : un véritable château victorien, avec des jardins et tout!»
s'exclame-t-il. Bon nombre d'étudiantes et d'étudiants étrangers fréquentent
la Royal Holloway University of London, si bien qu'en plus de la culture
britannique, Louis Gaudreau a été initié à plusieurs cultures : «J'avais des
amis japonais chez qui nous allions parfois prendre le thé, des amis
allemands... des gens de tous les pays!»
Quant au département de physique, Louis Gaudreau raconte qu'il lui
rappelait celui de Sherbrooke : un département de taille humaine où il est
facile de communiquer avec les professeurs. Aussi, dans les laboratoires,
l'atmosphère était conviviale. L'une des différences reposait cependant sur
la moins grande fréquence des travaux d'équipe.
L'étudiant encourage quiconque à participer à un tel projet. À
l'Université de Sherbrooke, la dernière année du programme de baccalauréat
en physique peut aisément se faire à l'étranger puisqu'elle ne comporte
généralement que des cours à option et des cours au choix. Les étudiants ont
donc plus de flexibilité dans le choix des activités pédagogiques.
Louis Gaudreau a choisi la physique parce qu'il a toujours eu un intérêt
marqué pour les sciences. Il trouve fascinant que certains domaines, comme
la physique quantique, l'une des spécialités de l'Université de Sherbrooke,
semblent défier la logique tout en demeurant une science exacte qui permet
de comprendre les phénomènes naturels.
Inscrit au régime coopératif, l'étudiant a effectué ses deux premiers
stages en recherche à l'Université de Sherbrooke avec la professeure Karyn
Le Hur. En offrant des stages en recherche, le Département de physique
souhaite stimuler les étudiantes et étudiants à poursuivre leurs études aux
cycles supérieurs. Louis Gaudreau a réalisé son dernier stage à Ottawa, au
Conseil national de recherches du Canada (CNRC). Il considère que les stages
– les économies qu'ils permettent de faire et l'expérience qu'il a pu en
tirer – comptent parmi les plus importants avantages d'étudier à Sherbrooke.
Souhaitant approfondir les domaines de recherche qu'il a découverts en
stage, Louis Gaudreau fait actuellement sa maîtrise à Sherbrooke, sous la
tutelle de Karyn Le Hur et d'Andrew Sachrajda, directeur du module de
physique du CNRC.
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