Liaison, 22 février 2007
Propositions pour régler le sous-financement des
universités
Les dirigeants des quatre universités québécoises à forte intensité de
recherche, avec faculté de médecine, ont proposé le 7 février les
principes qui, selon eux, devraient guider le gouvernement du Québec dans
la recherche d'une solution durable au sous-financement chronique dont
souffre le réseau universitaire.
Le recteur Bruno-Marie Béchard et ses homologues de l'Université de
Montréal ainsi que des universités Laval et McGill font valoir que la
qualité et l'accessibilité des universités sont essentielles au
développement du Québec. Ils proposent un plan de réinvestissement de
manière à rattraper la moyenne des autres universités canadiennes et la
constitution à très court terme d'un fonds d'urgence non récurrent de
quelque 500 M$ afin de remédier au vieillissement des parcs immobiliers.
Saluant l'investissement récent par le gouvernement du Québec de 60 M$
récurrents par année dans le réseau universitaire et de 60 M$ ponctuels
répartis sur deux ans, les recteurs rappellent que ces sommes ne
permettent que de rattraper la subvention par étudiant à son niveau d'il y
a 20 ans.
La situation est tout aussi critique dans le domaine de la recherche.
La position du Québec s'est détériorée dans tous les domaines de la
recherche universitaire, mais c'est le secteur de la santé qui a été le
plus durement frappé. Au début des années 90, les universités québécoises
concentraient plus du tiers du total canadien des dépenses de recherche en
santé; elles n'en représentent plus que le quart.
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