Défaite crève-coeur face aux Carabins

2 à 0. Voilà une marque finale qui n’indique aucunement l’allure du match qui opposait le Vert & Or aux Carabins de l’Université de Montréal, dimanche après-midi au stade de l’Université de Sherbrooke. Complètement dominées en première demie, les Montréalaises ont en effet réussi le tour de force de remporter un match qui semblait pourtant à sens unique. Vraiment, le Vert & Or méritait un meilleur sort.

Au cours des 45 premières minutes de jeu, les protégées de Guy Smith volaient littéralement sur le terrain, dominant leurs adversaires dans toutes les facettes du jeu. Transportées par le jeu inspiré de la recrue Marie-Ève Jacques et celui de Chloé Belhumeur-Limoges, les hôtesses ont créé plusieurs occasions de marquer, sans toutefois parvenir à déjouer la gardienne Martine Julien.

Même si elles ne savaient plus où donner de la tête, les visiteuses ont continué de croire en leur bonne étoile au retour sur le terrain. Samantha Gauthier a fini par leur donner raison en déjouant Elena Waldishpuel à la 58^e minute de jeu.

Les représentantes de l’Université de Sherbrooke ont redoublé d’ardeur pour revenir de l’arrière, mais tout s’est effondré à la 74^e minute de jeu lorsque Waldishpuel a perdu sa course pour le ballon face à Éva Thouvenot-Hébert, qui n’a ensuite eu qu’à aller déposer le ballon dans le but.

«On a joué avec beaucoup de stress et de peur en deuxième demie. Et lorsqu’on joue avec la peur de faire des erreurs, on finit par en faire», a commenté l’adjointe à l’entraîneur Claudia Gosselin après la rencontre.

«Nous avons aussi manqué d’opportunisme en première demie, a-t-elle enchaîné. Nous avons réussi à créer de belles chances de marquer, mais nous n’avons pas été en mesure de compléter nos jeux. À la longue, on a senti du découragement chez les filles.»

Malgré ce revers, les Sherbrookoises demeurent au deuxième rang du circuit universitaire du RSEQ avec une fiche de trois victoires et un revers. Elles seront de retour en action vendredi en Mauricie pour y affronter les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières.