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Championnat de SIC de soccer féminin

Le Vert & Or mérite finalement la quatrième place

Marie-Ève Jacques célèbre son but marqué à la 57e minute de jeu dans les bras de sa coéquipière Audrey Lagarde.
Marie-Ève Jacques célèbre son but marqué à la 57e minute de jeu dans les bras de sa coéquipière Audrey Lagarde.

Photo : Fournie par Rich Lam/UBC

On pourrait être tenté de ne retenir que les deux dernières défaites et conclure que l’équipe féminine de soccer Vert & Or de l’Université de Sherbrooke n’a pas connu un bon Championnat universitaire canadien au cours des derniers jours, au stade de l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver.

La réalité est plutôt que la troupe d’Alfred Picariello revient de l’Ouest canadien avec en poche le meilleur classement de l’histoire du programme universitaire sherbrookois de soccer féminin dans un format de qualification à huit équipes avec une très respectable quatrième place. Ce groupe de joueuses, probablement le plus talentueux en 28 ans d’histoire dans cette discipline sportive à l’UdeS, a en effet disputé trois excellents matchs contre des puissances sur la scène nationale, terminant avec un ingrat dossier d’un gain et deux revers.

Lors de la finale de bronze, tenue le dimanche 15 novembre en après-midi face aux championnes en titre, le Vert & Or a de nouveau chèrement vendu sa peau s’inclinant au compte de 2-1 devant le Rouge et Or de l’Université Laval. Il aura suffi d’un but sur penalty en fin de match pour faire pencher la balance du  côté adverse et exclure la troupe sherbrookoise de la troisième marche du podium. Dans la défaite, Marie-Ève Jacques a marqué au deux tiers du match pour maintenir le suspense.

Marie-Ève et sa coéquipière Amélie Tremblay ont vu leurs contributions à l'équipe récompensées par des places au sein de l'équipe d'étoiles du championnat. Cette distinction marque d'ailleurs un point finale à la brillante carrière universitaire de Tremblay, elle qui disputait son  dernier match dans l'uniforme de l'UdeS, après cinq saisons remplies de fougue, d'intensité et de complicité avec ses partenaires de jeu et ses entraîneurs.

« Nous sommes très fiers de nos filles et de ce qu'elles ont accompli a d'abord indiqué l’entraîneur-chef du Vert & Or Alfred Picariello. Perdre de la sorte par 2-0 puis 2-1, démontre que nous ne sommes pas très loin de notre objectif ultime, mais il nous manque toujours un petit quelque chose pour faire la différence. Il nous reste encore du travail à faire pour être une équipe cohérente qui est régulièrement dans le carré d’as. Si nous voulons trouver la stabilité et être régulièrement parmi les meilleures, nous allons devoir travailler encore plus fort pour combler l'écart qui nous sépare des gagnantes. »

Amélie Tremblay. Maîtrise en fiscalité.
Amélie Tremblay. Maîtrise en fiscalité.

Photo : Fournie par Rich Lam/UBC

Tout au long du tournoi de fin de saison, le Vert & Or a démontré son talent, sa combativité, l’excellente organisation de son jeu et la profondeur de son alignement. Le onze sherbrookois a d’ailleurs eu sa large part de chances de marquer à chacune de ses trois sorties, tout en faisant preuve d’une efficacité à défendre son territoire.

Au-delà des résultats, il faudra surtout se rappeler de cette troisième participation au Championnat de Sport interuniversitaire canadien comme de la meilleure prestation des représentantes de l’UdeS dans un format à huit formations. En 1987, le Vert & Or avait été crédité d'un troisième rang après  (tout comme Acadia) après avoir perdu son seul match face à UBC, alors que seulement quatre formations prenaient à l'époque part à l'événement, et ce, sans disputer de finale de bronze.

Rappelons que lors des deux premières partie du championnat, le Vert & Or avait d’abord mériter une place en demi-finale en battant les Golden Gaels de l’Université Queen’s jeudi dernier en tirs de pénalité en quart de finale, avant de plié l’échine au compte de 2-0 deux jours plus tard face aux éventuelles championnes, les Thunderbirds de l’Université de la Colombie-Britannique.

Ce récent parcours du Vert & Or jusqu’au carré d’as des formations universitaires canadiennes laisse aussi naître l’espoir d’une édition 2016 toute aussi compétitive, avec un effectif qui profitera du retour de la très grande majorité des joueuses.