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Chercheur au SoDRUS

Lumière sur un nouveau membre : le Pr Dave Guénette

Photo : Fournie

Le professeur Dave Guénette de la Faculté de droit de l'Université de Sherbrooke a récemment rejoint le SoDRUS à titre de membre régulier. Expert du fédéralisme canadien et comparé, il travaille également sur la démocratie consociative, sur les conditions du vivre-ensemble dans les sociétés fragmentées ou multinationales, et sur les procédures de révision constitutionnelle au Canada et ailleurs.

En quelques questions, découvrons ce nouveau membre du SoDRUS.

Professeur Dave Guénette, quels sont vos principaux projets de recherche actuellement?

J’ai la chance de présentement travailler sur quelques projets fort stimulants, dont l’organisation d’un colloque qui soulignera les 250 ans de l’Acte de Québec de 1774. Intitulé L’Acte de Québec, après 250 ans : Souligner le passé, fonder l’avenir, le colloque aura lieu les 5, 6 et 7 juin 2024, au Musée de la Civilisation de Québec. Ce projet, que je coorganise avec mes collègues Félix Mathieu et Amélie Binette sera d’ailleurs pertinent pour les personnes qui s’intéressent aux travaux du SoDRUS, puisque les enjeux reliés à la diversité constitutive de la société canadienne seront abordés au cœur de nos travaux. En plus de ce projet, je termine présentement la révision d’un imposant ouvrage collectif que je codirige et qui porte sur le fédéralisme comparé. L’ouvrage sera publié en anglais chez Palgrave Macmillan, puis sera traduit en français et publié aux Presses de l’Université Laval. À l’hiver prochain, j’aurai aussi l’occasion d’effectuer un court séjour de recherche de quelques semaines en Belgique, pour présenter mes travaux dans différentes universités.

Vous rejoignez le SoDRUS; comment vos expertises croisent-elles les axes de recherche du centre, focalisés sur le religieux et les diversités dans leurs différentes dimensions?

Depuis le début de mes études aux cycles supérieurs, c’est véritablement les enjeux relatifs à la diversité et à l’aménagement de cette diversité, dans les sociétés plurielles, qui attirent mon attention. Par exemple, ma thèse de doctorat portait la modification constitutionnelle dans les sociétés fragmentées, et plusieurs autres de mes travaux abordent des enjeux comme celui du fédéralisme multinational, des nations minoritaires, de l’autonomie institutionnel des groupes minoritaires, de la démocratie consociative, etc. Ainsi, sans travailler directement sur le fait religieux, mes travaux demeurent néanmoins animés par un intérêt plus largement pour les différentes formes de diversité et par une réflexion relative à l’aménagement de la diversité dans les sociétés démocratiques libérales.

Si vous pouviez partager une rencontre inspirante ou stimulante liée à vos recherches, quelle serait-elle?

Il y en aurait tellement…! J’ai eu le privilège, dans les dix dernières années, de rencontrer de nombreuses personnes qui m’ont inspiré, et qui m’ont également beaucoup aidé à progresser dans mes travaux. En d’autres termes, j’ai pu bénéficier de l’appui de plusieurs mentors. Mais s’il faut me limiter à une seule personne, je mentionnerai mon collègue et ami proche, Félix Mathieu, qui est maintenant professeur de science politique à l’Université de Winnipeg. Félix et moi nous sommes rencontrés en 2015, dans une École d’été qui portait justement sur divers enjeux reliés à la diversité et qui avait lieu à Bolzano, en Italie. Nous avons ensuite rapidement commencé à travailler ensemble sur plusieurs projets, tout en développant une amitié sincère. En plus d’approfondir la dimension interdisciplinaire de mes travaux, tous ces projets avec Félix – dont la publication de quatre ouvrages et de près d’une vingtaine d’articles – ont été une grande source de motivation pendant les huit dernières années.


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