D'abord pour l'expérience

L'une est consultante en communications, l'autre est ingénieure et la troisième est spécialiste du marketing. Elles présentent des feuilles de route fort différentes. Julie vient de lancer sa propre entreprise de communications. Sandra travaille pour Nortel une grande entreprise manufacturière, alors que Chantal oeuvre pour l'Association québécoise de l'industrie de la pêche. Julie vit à Sherbrooke, Sandra, dans la région de Montréal, et Chantal, à Québec.

Ces trois diplômées ont-elles des points en commun ? Oui. Elles sont jeunes, elles débordent d'enthousiasme et n'ont que des bons mots quand vient le temps de parler de leur expérience du régime coopératif.

<<Les stages m'ont d'abord apporté de l'expérience, explique Julie Béliveau, diplômée en rédaction-communication en 1993 et seule et unique actionnaire et employée de JB Comm. Pour obtenir mon premier emploi, l'expérience dont j'avais pu profiter en stage m'a beaucoup aidée. En préparant mon curriculum vitae, je me suis rendue compte à quel point j'avais beaucoup de choses à offrir à un employeur, même si je venais tout juste d'obtenir mon diplôme.>>

Diplômée en génie mécanique en 1993, Sandra Quesnel est ingénieure à la qualité chez Nordex-CDT, à Lachine. Elle a choisi de venir à l'Université de Sherbrooke parce qu'il y avait le régime coopératif et elle ne le regrette pas. <<Les gens nous le disent en entreprise, raconte-t-elle. Ils trouvent les diplômées et diplômés provenant de Sherbrooke plus débrouillards, plus autonomes et je crois que c'est une conséquence des stages que nous avons faits.>> De plus, Sandra Quesnel soutient que les stages donnent la chance de connaître plus rapidement le monde du travail et de mieux orienter sa carrière. <<J'ai tellement aimé l'expérience que j'ai encore choisi l'Université de Sherbrooke pour faire ma maîtrise>>,conclut-elle en riant.

Sophie Pineault arrivait de Kuala Lumpur, en Malaisie, quand SOMMETS l'a rejointe. Coordonnatrice du marketing pour l'Association québécoise de l'industrie de la pêche, elle venait d'y assister à un congrès. Sophie Pineault rappelle d'abord qu'elle a choisi l'Université de Sherbrooke pour le régime coopératif. Elle aussi parle de l'expérience qu'apportent les stages coopératifs. <<Ça me permet de montrer à d'éventuels employeurs que je peux réaliser des choses>>, indique la diplômée en marketing.

Sondage auprès des étudiantes et étudiants

Le régime coopératif est très apprécié

Un sondage réalisé par le Service de la coordination auprès des personnes qui ont effectué un stage à l'automne 1995 révèle que la très grande majorité des étudiantes et étudiants sont très satisfaits des services offerts par l'Université en matière de régime coopératif.

L'élément essentiel du sondage, soit l'appréciation du stage, son contenu et l'expérience acquise par le stagiaire, est jugé <<excellent>> par 40,5 p. 100 et <<très bien>> par 39,5 p. 100 d'entre eux. Plus de 15,5 p. 100 lui accorde la mention <<bien>>, pour un taux de satisfaction total de 95,5 p. 100.