La technologie de Bell à l'Université
Un atout de plus pour l'enseignement et la recherche
Les professeures, professeurs, étudiantes et étudiants de l'Université de Sherbrooke ont dorénavant accès à un nouveau système de téléphonie à la fine pointe de la technologie. Grâce à une entente de partenariat intervenue cet été avec Bell Canada, l'Université a pu faire l'acquisition de cet équipement sans grever son budget de fonctionnement.
L'équipement dont l'Université a fait l'acquisition offre plusieurs avantages. En plus de faciliter l'accès de la clientèle de l'Université à différents services comme la Bibliothèque, le Bureau du registraire, le Centre sportif ou même certains laboratoires d'informatique, ce nouveau réseau muni d'une interface à fibre optique facilite l'accès à une foule d'outils de communication : courrier électronique, accès à Internet, messagerie vocale, etc.
Le nouveau système téléphonique a aussi permis l'ouverture d'une salle de vidéoconférences. Grâce à ces installations, des cours sont offerts à des clientèles réunies dans différentes villes. Les étudiantes et étudiants suivent le cours sur un écran de télévision et peuvent intervenir directement quand bon leur semble. Une caméra et un microphone installés dans les classes permettent au professeur de voir et d'entendre ce qui s'y passe et, ainsi, d'interagir avec des gens situés à des centaines de kilomètres de lui. Dans le domaine de la recherche, ces installations favorisent les contacts des chercheuses et chercheurs avec leurs collègues à travers le monde, permettent la tenue de conférences à distance, etc.
Un enjeu de première importance
Pouvoir profiter d'outils de communication qui permettent, rapidement et efficacement, d'échanger de l'information devient de plus en plus important. Des découvertes se font chaque jour aux quatre coins de la planète. Les équipes de recherche regroupent de plus en plus souvent des membres provenant de plusieurs universités, souvent même dans des pays différents. Peu importe le domaine, les étudiantes et étudiants sont appelés à étudier les problématiques dans une perspective multidisciplinaire et internationale.
Consciente de ces changements, résolue à toujours mieux remplir sa mission de formation et de recherche, l'Université fournit, avec cet équipement, les outils donnant à ses professeures et professeurs, chercheuses et chercheurs, étudiantes et étudiants, accès à l'information dont ils ont besoin, peu importe où celle-ci se trouve.
Grâce à l'entente conclue avec Bell Canada, les diplômées et diplômés de l'Université peuvent aider leur alma mater à défrayer une partie des coûts d'achat de cet équipement. Il leur suffit d'adhérer au programme Affinité de Bell. Sans qu'il leur en coûte un sou, ils aideront ainsi au financement du nouveau système de communication de l'Université, Bell s'étant engagé à verser à l'Université une ristourne calculée en fonction de leurs frais d'interurbain. Cette entente permet du même coup aux diplômées et diplômés de bénéficier de rabais sur plusieurs services téléphoniques. L'entente intervenue avec Bell prévoit aussi que les étudiantes et étudiants ainsi que les diplômées et diplômés bénéficieront d'un tarif spécial d'accès à Internet.
Vignette
Grâce à son nouveau système de communication, l'Université est entrée dans l'ère de la téléconférence. Professeur à la Faculté d'éducation, Marc Bigras donne, à partir de Sherbrooke, un cours qui peut être suivi par des étudiantes et étudiants assis dans une classe située à Québec.
Faculté d'administration
Un programme conçu spécialement pour les diplômées et diplômés
Les diplômées et diplômés intéressés à se lancer en affaires mais qui hésitent parce qu'ils n'ont pas de connaissances en gestion et en administration ont peut-être trouvé la solution à leur problème. Depuis cette année, l'Institut d'entrepreneuriat de l'Université de Sherbrooke offre, à Sherbrooke et à Longueuil, un microprogramme de 2e cycle d'entrepreneuriat qui a justement comme objectif d'aider les étudiantes et étudiants à démarrer leur propre entreprise.
Décidément tourné vers la pratique, ce programme de neuf crédits compte trois cours au cours desquels les étudiantes et étudiants acquièrent des notions générales de gestion et d'administration, rédigent un projet d'affaires, puis un plan d'affaires, qu'ils doivent mettre en oeuvre lors de leur dernier cours. Pour cette dernière partie, les étudiantes et étudiants sont guidés par un parrain ou une marraine d'affaires. Le microprogramme de 2e cycle d'entrepreneuriat est offert à temps partiel à raison d'un cours par session pendant un an. Toute personne titulaire d'un baccalauréat peut s'y inscrire, peu importe sa spécialisation. Les personnes intéressées peuvent obtenir davantage d'information en téléphonant au (819) 821-7365 ou au 1-800-276-UdeS.
Tous les chemins mènent à l'entreprise
Après seulement deux ans d'existence, l'Institut d'entrepreneuriat de l'Université de Sherbrooke est à l'origine de plusieurs activités ayant pour objectif de permettre au plus grand nombre de développer leurs habiletés entrepreneuriales. L'Institut offre plusieurs cours en entrepreneuriat, que ce soit à des étudiantes et étudiants du M.B.A., de la Faculté des sciences appliquées, du Département de sciences infirmières ou encore dans le cadre des cours de formation à distance offerts par la Faculté d'administration.
Mais les activités générées par l'Institut ne se limitent pas aux cours crédités. Il est à l'origine de la fondation du Club d'entrepreneurs étudiants de l'Université et organise chaque année le concours De l'idée au projet d'affaires, concours ouvert à l'ensemble des étudiantes et étudiants de l'Université. Il anime aussi les midis entrepreneurship et gère un guichet entrepreneurial pour les étudiantes et étudiants. Finalement, il est le lieu de recherches axées sur l'entrepreneuriat et publie la revue Organisation, une revue de vulgarisation scientifique spécialisée en gestion des organisations.
Faculté des sciences
Une nouvelle maîtrise en génie logiciel
Depuis cet automne, la Faculté des sciences de l'Université de Sherbrooke offre un tout nouveau programme : la maîtrise en génie logiciel. Ce programme, axé sur la recherche, permettra aux étudiantes et étudiants d'approfondir leurs connaissances pratiques et théoriques des fondements propres aux outils et aux méthodes de spécification, de conception, d'implantation et de maintenance des systèmes informatiques.
Le génie logiciel constitue un outil stratégique dans l'évolution de nos sociétés modernes. L'industrie du génie logiciel est aussi en plein essor. Selon le Conseil de la science et de la technologie, le marché mondial pour les produits de cette industrie pourrait dépasser les 12 milliards de dollars américains en 1995.
Le génie logiciel est une discipline de l'informatique. Dans le développement des logiciels, cette discipline consiste à utiliser des méthodes, techniques et outils provenant des sciences et des mathématiques. C'est un vaste domaine qui recouvre le processus de développement et conséquemment la qualité du produit livrable. En 1993 au Québec, l'industrie de l'informatique comptait 3230 entreprises employant 24 222 personnes et générant des revenus de 2,8 milliards de dollars.
Les étudiantes et étudiants inscrits au programme de maîtrise en génie logiciel développent, entre autres habiletés, la capacité de concevoir des systèmes d'information, des systèmes en temps réel, des systèmes embarqués, des systèmes répartis, des systèmes intelligents à base d'agents et des systèmes multimédias.
Faculté des sciences appliquées
Congrès sur l'ingénierie simultanée
L'Université de Sherbrooke sera l'hôte, du 2 au 8 janvier 1997, du 29e Congrès des étudiantes et étudiants en génie du Canada. Tenu sous le thème L'ingénierie simultanée : le génie de l'avenir, ce congrès réunira 200 personnes à Sherbrooke. C'est la première fois depuis 1978 que le Congrès des étudiantes et étudiants en génie du Canada se tiendra à Sherbrooke.
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Une 8e place pour la Formule SAE
Les étudiantes et étudiants du projet Formule SAE étaient fiers de la 8e place qu'ils ont obtenue lors de la compétition de la Society of Automotive Engineering qui s'est tenue à Détroit. Une centaine d'universités provenant de partout en Amérique du Nord ont participé à cette compétition.
Faculté de médecine
Les futurs médecins du Nouveau-Brunswick
seront formés à Sherbrooke
Dorénavant, les francophones du Nouveau-Brunswick qui voudront étudier en médecine viendront faire leurs études à la Faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke. Une entente à ce propos, entrée en vigueur cet automne, est intervenue entre le ministère de la Santé et des Services communautaires du Nouveau-Brunswick et l'Université. Elle a pour objectifs principaux d'assurer une formation médicale intégrée et globale pour les Néo-Brunswickois francophones et de répondre aux besoins en services médicaux de la population du Nouveau-Brunswick.
Dès cette année, 75 p. 100 du contingent d'une vingtaine de nouveaux étudiants et étudiantes francophones en médecine du Nouveau-Brunswick débuteront leur formation en médecine à Sherbrooke. Il est prévu que l'ensemble des nouveaux étudiants et étudiantes s'inscriront à l'Université de Sherbrooke d'ici deux ans.
Selon Aurel Schofield, coordonnateur de la formation médicale francophone au Nouveau-Brunswick et médecin à l'Hôpital Georges-L.-Dumont de Moncton, cette décision du ministère de la Santé et des Services communautaires du Nouveau-Brunswick a pour objectif premier que les étudiantes et étudiants en médecine puissent, au moins une fois par année, effectuer des stages dans la communauté francophone du Nouveau-Brunswick. <<Cette clause de l'entente nous donne l'assurance que ces futurs médecins connaîtront bien le milieu dans lequel ils reviendront pratiquer, qu'ils s'y intégreront facilement et qu'ils seront sensibles aux besoins spécifiques de leur région>>, a résumé Aurel Schofield.
Le recteur Pierre Reid se réjouit de cette nouvelle : <<Le choix du ministère de la Santé et des Services communautaires néo-brunswickois vient confirmer la compétence que l'Université de Sherbrooke et sa Faculté de médecine ont développée. Je suis heureux que le partenariat établi depuis plus de quinze ans déjà entre notre Faculté de médecine et le Nouveau-Brunswick francophone permette la conclusion de cet accord.>>
Depuis quelques années, les étudiantes et étudiants en médecine en provenance du Nouveau-Brunswick étaient répartis dans les trois facultés de médecine francophones du Québec. La venue de l'ensemble de ces étudiantes et étudiants à Sherbrooke permet à la Faculté de médecine de maintenir le nombre de ses étudiantes et étudiants inscrits en première année du doctorat en médecine autour de 90, malgré la baisse du contingent québécois imposée par le ministère de la Santé du Québec.
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Dès cet automne, une quinzaine d'étudiantes et d'étudiants en provenance du Nouveau-Brunswick entreprendront leurs études de médecine à Sherbrooke