RETROUVAILLES
Qui, après avoir terminé ses études, n'a pas rêvé d'aller travailler dans son domaine à Hawaii? Un rêve impossible, croyez-vous? Détrompez-vous, car quelques mois seulement après avoir terminé ses études en biologie, en 1993, Marie-Josée Tardif s'est envolée vers Hawaii, où elle venait de décrocher un emploi d'entraîneur de dauphins.
Toute cette histoire a commencé alors que Marie-Josée Tardif regardait l'émission Le Match de la vie à la télévision. L'un des reportages présentés portait sur le Centre de recherche sur les dauphins de Marathon Keys en Floride. Passionnée par ces mammifères marins depuis son enfance, Marie-Josée Tardif a alors décidé d'envoyer son curriculum vitae et d'offrir ses services pour faire du travail bénévole.
L'expérience en Floride
Quelques semaines plus tard, les gens de Marathon Keys l'invitent à joindre les rangs de leur équipe de bénévoles. En Floride, la diplômée en biologie n'a pas de grandes responsabilités, mais elle apprend beaucoup sur les dauphins. Elle assiste l'entraîneur, prépare la nourriture pour les dauphins et effectue des recherches sur l'animal. Le Centre de recherche de Marathon Keys reçoit des enfants autistiques et handicapés. Le dauphin, qui a la réputation d'être un animal très sensible, joue dans l'eau avec les enfants et, souvent, contribue à l'amélioration de leur état de santé.
Cette approche avec les enfants intéresse énormément Marie-Josée Tardif. Cependant, ne jouissant pas d'une fortune personnelle, elle a besoin de travailler pour subvenir à ses besoins. Elle contacte quelques employeurs éventuels, dont un centre de recherche à Hawaii qui la convoque en entrevue. La voici repartie pour une autre destination!
Le travail à Hawaii
Le Dolphin Quest d'Hawaii n'est pas véritablement un centre de recherche sur les dauphins. Les spectacles et les tours de dauphin offerts au public prennent plus de place que l'aspect éducatif du centre. Marie-Josée Tardif y est chargée des quatre entraînements quotidiens d'un groupe de dauphins. Elle leur apprend à faire des vrilles, des sauts, entre autres, afin de les préparer pour les spectacles. Son travail est loin d'être routinier, car elle doit constamment chercher de nouvelles façons de stimuler et de récompenser les dauphins.
Après une période de probation de trois mois, Marie-Josée Tardif se voit offrir un contrat par ses patrons. Elle réfléchit, avant de décliner leur offre. J'ai bien aimé mon expérience à Hawaii, affirme-t-elle. Cependant, une grande partie de mon travail consistait à inciter le plus de gens possible à nager avec les dauphins ou à se faire photographier avec eux. La biologiste dit éprouver un très grand respect envers les dauphins. Elle ne veut pas les traiter comme de simples objets de consommation.
Présentement, Marie-Josée Tardif est consultante autonome à Hull pour Environnement Canada. Elle aime bien son travail, un vrai travail de biologiste. Cependant, l'envie de repartir commence déjà à la gagner.
Dans le dernier numéro, nous demandions aux lectrices et lecteurs de SOMMETS d'identifier les personnes apparaissant sur une photo montrant neuf hommes réunis autour de ce qui ressemblait à un quelconque instrument informatique. Plusieurs réponses nous sont parvenues, ce qui a permis d'identifier les neuf hommes et leur machine. Il s'agissait de Gilles Joncas, Allan Gordon, Paul Gilmore, Roger Maltais, Michel Normandin, John-S. Bourque, Pierre Lemieux, Yvan Blier et Guy Lizotte, réunis autour d'un lecteur-perforateur de cartes lors de l'inauguration officielle du Centre de calcul de l'Université en 1967. Merci à Ronald Bourgeois, Thérèse Côté-Labrecque, Maurice Brisebois, Francine Goyette, André-J. Hamel, Gaétan Lamy, Serge Le Guerrier et Vaclav Richter, qui nous ont permis de reconnaître tout le monde. Vous pouvez d'ailleurs, à la page 4, lire quelques-unes des lettres reçues.
Cette photo-souvenir d'un moment de l'histoire de l'Université ayant suscité l'intérêt de plusieurs, nous avons décidé de transformer notre petit jeu en une chronique du passé. Pour commencer ces Vieilles histoires, voici celle, brève mais mouvementée, du Centre Natalie-Lincoln.
En novembre 1969, Monseigneur Roger Maltais, recteur de l'Université, et Natalie Lincoln, une descendante du président Abraham Lincoln, ont signé une entente. En vertu de celle-ci, Natalie Lincoln faisait don à l'Université du Centre oecuménique Notre-Dame-de-la-Sagesse qu'elle a fondé puis dirigé pendant près de 20 ans, afin que l'Université, en collaboration avec la Faculté de théologie, forme un centre oecuménique et un lieu de rencontres pour professeurs et étudiants au niveau universitaire. Le Centre Natalie-Lincoln était situé à Austin sur la rive Ouest du lac Memphremagog, il comprenait un immense terrain paysager et une maison d'une vingtaine de pièces dont deux grandes salles de réception.
En juillet 1971, le journal Liaison publie un bilan des activités du Centre pour l'année scolaire 1970-1971. Plus de 3000 personnes ont séjourné au Centre. Le journal fait aussi mention du déficit, mais conclut que l'augmentation constante du nombre d'usagers laissait entrevoir la possibilité prochaine de l'autofinancement. Moins de trois mois plus tard, la possibilité entrevue semble s'être évanouie. Liaison titre, en première page, Le Centre Natalie-Lincoln n'appartient plus à l'Université. L'article mentionne deux causes à la rétrocession du Centre à sa propriétaire : la tenue au Centre d'activités non conformes à la volonté de la donatrice et les déficits d'opérations. Il s'est révélé impossible, pour l'Université, de réaliser à la satisfaction du donateur, les conditions contenues dans l'acte de donation, peut-on lire dans l'édition du 11 novembre 1971.
L'Université n'aura donc été propriétaire du Centre Natalie-Lincoln que pendant deux ans. Les personnes les plus affectées par la nouvelle de la rétrocession du Centre auront sans doute été ces professeurs qui y résidaient en permanence pendant la saison estivale et ces groupes d'étudiantes et d'étudiants qui allaient y passer une fin de semaine de temps à autre.
1967
Administration
ALLAIRE, Yvan
Après avoir obtenu son baccalauréat en commerce, Yvan Allaire a poursuivi ses études au M.B.A. En 1969, il a fait partie de la première cohorte de diplômés de ce programme à l'Université de Sherbrooke. Maintenant vice-président exécutif, Stratégies et affaires corporatives, de Bombardier inc., il est toujours associé au groupe Secor, qu'il a fondé. Il dirige aussi la Chaire J.-A.-Bombardier en gestion des entreprises transnationales à l'Université du Québec à Montréal.
Arts
MILLETTE, Yves
Titulaire d'un baccalauréat ès arts, Yves Millette est vice-président principal, pour le Québec, de l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes.
1968
Économique
MILLETTE, Yvon
Après plusieurs années passées dans le monde brassicole, Yvon Millette est maintenant président-directeur général de l'Association des brasseurs du Québec.
1971
Sciences appliquées
GENDRON, Fernand
Vingt-cinq ans après avoir terminé ses études, ce diplômé en génie civil occupe maintenant le poste de directeur du Service des travaux publics de la Ville de Trois-Rivières. À ce titre, il a dirigé les travaux de réfection du site de l'exposition de Trois-Rivières, travaux qui lui ont permis de remporter le prix Méritas en génie municipal 1996 décerné conjointement par l'Association des ingénieurs municipaux du Québec et le Groupe Constructo.
1977
Administration
GONNEVILLE, Robert
Diplômé de la maîtrise en administration des affaires, le frère Robert Gonneville dirige Terre sans frontières, un organisme de coopération internationale regroupant Prodeva Tiers-Monde et Avions sans frontières, deux organismes actifs au Burundi, au Rwanda, en Ouganda et au Zaïre dans les domaines de l'éducation, de la santé, des communications, de l'agriculture et de l'alimentation en eau potable.
1978
Droit
PIGEON, Claude
Avocat de profession, Claude Pigeon est vice-président exécutif de l'Association du camionnage du Québec.
1980
Administration
ANGERS, Marc
Tout le monde, au Québec du moins, a entendu parler de Wreebbit inc. Ce nom ne vous rappelle rien? Et si l'on vous dit qu'il s'agit d'une compagnie québécoise qui fabrique des puzzles en trois dimensions? Que de nombreuses familles passent le temps des Fêtes réunies autour du casse-tête du château Frontenac, de la tour Eiffel, de la Maison blanche ou encore du Big Ben? Diplômé en comptabilité, Marc Angers est responsable des ventes internationales de cette entreprise qui a ouvert ses portes en 1991 et qui connaît une croissance fulgurante.
Droit
MARSOLAIS, Denis
Après avoir obtenu son baccalauréat, Denis Marsolais a poursuivi ses études en droit notarial. Notaire depuis 1981, il est associé au cabinet Marsolais, Marsolais, Massé, Perreault et Ducharme, de Joliette. Il est aussi président de la chambre des Notaires.
1983
Sciences appliquées
PÉPIN, Gilles
Quelques années après avoir terminé ses études de baccalauréat et de maîtrise en génie électrique, Gilles Pépin a fondé la compagnie Visuaide en 1988. Il est aujourd'hui président de cette entreprise spécialisée dans la mise au point de systèmes destinés aux personnes handicapées visuelles. Quelques produits sont déjà sur le marché : Iris, le premier système de lecture francophone pour non-voyants, Orison, un synthétiseur vocal qui lit à haute voix tout ce qui apparaît sur l'écran d'un ordinateur, Liber, un clavier en braille, et MagNum, un magnétophone numérique qui permet de transférer une information vocale sur un ordinateur.
1984
Sciences appliquées
ADANT, Pierre
Qui aurait dit, quand Pierre Adant a terminé son baccalauréat en génie mécanique, qu'il se retrouverait un jour responsable d'une bibliothèque? C'est pourtant ce qui lui est arrivé. Après quatre années de travail en ingénierie, il est retourné aux études et s'est inscrit à une maîtrise en bibliothéconomie et sciences de l'information, diplôme qu'il a obtenu en 1991. Il a depuis travaillé à la bibliothèque de l'Institut de recherche d'Hydro-Québec, puis à celle de l'Institut des matériaux industriels du Conseil national de recherche du Canada, avant de revenir à ses anciennes amours. Il est maintenant responsable de la Bibliothèque des sciences à l'Université de Sherbrooke.
1986
Biologie
LATOUR, Jean-François
La biologie mène à tout et elle mène quelquefois très loin. C'est du moins le cas pour Jean-François Latour, qui est professeur d'informatique à la Commission scolaire française du Yukon. Il est aussi, depuis le printemps 1995, le papa d'un jeune garçon prénommé Benoit.
Économique
LANGLOIS, Charles
Titulaire d'un baccalauréat et d'une maîtrise en économique, obtenue en 1993, Charles Langlois occupe le poste de directeur des affaires économiques au Conseil de l'industrie laitière du Québec.
1989
Sciences appliquées
BOURGAULT, Réjean
Bachelier en génie électrique, Réjean Bourgault est directeur des ventes pour le Québec chez Nortel.