Sommets Vol. XVI No 3 - Automne 2003


L'Université aux quatre coins du monde

Par Catherine Labrecque

Prononcée avec l'accent français, anglais ou espagnol, l'Université de Sherbrooke fait parler d'elle dans plusieurs langues. Pour assurer cette présence sur la scène internationale, des délégations sherbrookoises parcourent la planète, ou plus précisément les établissements d'enseignement supérieur des quatre coins du monde.

 


Mario Laforest
Conseiller au
recteur pour le développement international
Il n'est pas difficile de représenter l'Université de Sherbrooke. Elle est porteuse de qualité. Il suffit de montrer son potentiel pour susciter toutes sortes de collaborations." Mario Laforest en sait quelque chose. Conseiller au recteur pour le développement international, il a visité plus de 60 établissements universitaires au cours des deux dernières années.

Face-à-face

Poignées de main, discussions, signatures sont au programme des voyages d'affaires des délégations sherbrookoises. "Nos séjours à l'étranger nous permettent de rencontrer en personne les dirigeants d'autres établissements, de présenter des conférences sur l'Université et de discuter des possibilités de collaboration. La reconnaissance portée à l'Université est assurée par ces contacts."

Selon Mario Laforest, pour que les différentes collaborations soient exploitées à leur pleine mesure, les délégations doivent utiliser toutes les avenues possibles et s'assurer que les personnes concernées dynamiseront ces collaborations. C'est en effet grâce au haut degré de participation des intervenants dans les facultés et services que les résultats deviennent palpables : collaborations scientifiques entre les chercheurs d'ici et d'ailleurs, stages à l'étranger pour des étudiants, cotutelles de thèse, programmes offerts à l'extérieur du campus et augmentation du nombre d'étudiants de l'étranger dans les classes.

En mars dernier, une mission au Luxembourg et en Belgique visait à faire connaître les réalisations de l'Université et à favoriser les accords de collaborations scientifiques. Les retombées se font déjà sentir par une augmentation des demandes d'admission d'étudiants provenant de Belgique. Au cours des prochains mois, Mario Laforest veillera à ce que les professeurs concernés par les ententes prennent le relais, une occasion qu'ils gagnent à saisir : "Par définition, la recherche est universelle et internationale. Les professeurs peuvent bénéficier d'expertise complémentaire d'un réseau de collègues de partout au monde."

Les prochaines destinations prévues sont Toulouse et Montpellier, deux villes françaises qui possèdent, comme Sherbrooke, un pôle universitaire. "L'objectif de l'Université de Sherbrooke est d'établir des accords de collaboration de pôle à pôle et de permettre aux membres du pôle universitaire de Sherbrooke d'avoir un élément de comparaison avec des pôles situés ailleurs dans le monde", indique Mario Laforest. Les débouchés? "Pourquoi pas un jumelage de villes universitaires? Les étudiants pourraient travailler ensemble à certains projets." Ces accords s'ajouteraient à ceux déjà signés avec d'autres universités situées notamment en Argentine, en Belgique, en France, en Suisse, au Brésil, au Chili et au Mexique.

Relations internationales et interculturelles

Dans les prochaines années, l'Université sera appelée à faire des choix stratégiques : "La qualité de notre offre universitaire est reconnue et l'Université sera de plus en plus sollicitée. Nous devons bien choisir nos partenariats et nous positionner à partir d'une vision claire des orientations de l'Université", conseille Mario Laforest.

Pour que l'Université soit en mesure de prendre les bonnes décisions en posant un diagnostic précis sur le potentiel de développement à l'échelle internationale, la direction proposera sous peu la création d'une nouvelle unité administrative, l'Agence des relations internationales et interculturelles. Cette agence aura pour mandat de définir les orientations stratégiques et de coordonner les actions de l'Université de Sherbrooke en matière de relations internationales. Elle devra également faire valoir l'Université auprès du plus grand nombre possible de personnes à l'étranger.

Que ce soit avec un accent français, anglais ou espagnol, l'Université de Sherbrooke fera encore parler d'elle.

Accueil d'étudiants étrangers

De 1995-1996 à 2000-2001, le nombre d'étudiants étrangers inscrits à l'Université est passé de 587 à 852, une augmentation de 45 %. En 1995-1996, ces étudiants ne représentaient que 2,3 % de la population étudiante. Cinq ans plus tard, ils représentaient 3,6 %.

La moitié des étudiants étrangers sont inscrits à des programmes de deuxième cycle, près du tiers, à des programmes de premier cycle, et un peu moins du cinquième, à des programmes de troisième cycle.

Près de 200 étudiants sont inscrits aujourd'hui à des programmes d'enseignement particulier à l'étranger. En 1996, il n'y en avait que 13.

www.USherbrooke.ca/recherche/cooperation

 

Vox pop

Pourquoi aller vivre à l'étranger?

Avant, vivre à l'étranger était considéré comme exotique. Maintenant, avec une formation universitaire, il est quasi incontournable de prendre les mesures nécessaires pour obtenir une connaissance élargie.

M. Laforest

 

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