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La Sherbrookoise Maude-Aimée Leblanc dans la LPGA

Pierre Lallier a eu son mot à dire

Pierre Lallier a connu Maude-Aimée Leblanc alors qu'elle en était à ses débuts dans le monde du golf.
Pierre Lallier a connu Maude-Aimée Leblanc alors qu'elle en était à ses débuts dans le monde du golf.
Photo : Yves Longpré

Si la Sherbrookoises Maude-Aimée Leblanc est la première Québécoise obtenir son droit de jeu dans la LPGA depuis Isabelle Beisiegel en 2003, c'est grâce à un talent hors du commun, mais aussi parce qu'ils et elles ont été plusieurs à l'aider à poursuivre son rêve au cours de sa carrière, à commencer par l'entraîneur de l'équipe de golf du Vert & Or de l'Université de Sherbrooke, Pierre Lallier.

C'est en 2003 que le professionnel sherbrookois a commencé à travailler aux côtés de la longiligne golfeuse qui a terminé au septième rang du tournoi de qualification qui se déroulait au cours des derniers jours à Fort Lauderdale, en Floride. Il était alors responsable (il l'est toujours) du programme golf-études de la polyvalente La Ruche, à Magog.

«Son père est un excellent golfeur et il avait fait du bon travail avec elle, mais il souhaitait lui permettre de continuer à développer son immense talent. C'est pourquoi elle s'est inscrite au sport-études à Magog, raconte l'entraîneur par excellence en 2011 au sein du circuit universitaire du Réseau du sport étudiant du Québec. Très jeune, on voyait qu'elle possédait tous les atouts pour réussir.»

Pendant quelques années, Lallier a conseillé et aidé la brillante jeune athlète dans son cheminement, l'accompagnant notamment au US Girl's Junior Tournament en Caroline en 2004 et au championnat canadien junior au Nouveau Brunswick l'année suivante.

«J'ai été très chanceux de pouvoir travailler avec elle. Je pense lui avoir transmis de bonnes choses, mais elle aussi m'a beaucoup aidé. Elle m'a permis de faire mes armes comme entraîneur de niveau national et international», admet Lallier, tout en soulignant l'importance de l'exploit que vient d'accomplir son ancienne protégée.

«Il y a peu de Québécoises francophones qui ont réussi à mériter le droit de jouer dans la LPGA. Il faut être une athlète d'un niveau exceptionnel pour réussir cet exploit, assure-t-il. Maude-Aimée a beaucoup de talent, mais c'est sa grande persévérance qui lui a permis de se rendre là où elle est.»

Même si peu de femmes pratiquent le golf à un niveau compétitif au Québec, Pierre Lallier continue d'espérer voir une autre Maude-Aimée Leblanc apparaître à Sherbrooke au cours des prochaines années. Et qui sait, peut-être avec le Vert & Or de l'Université de Sherbrooke, pourquoi pas ?