Ambassadeurs et ambassadrices en gestion des matières résiduelles
Sensibiliser ses pairs à un meilleur tri des déchets
Des pelures de banane et des mouchoirs dans les poubelles, des boîtes de pizza souillées au recyclage, des mégots placés dans le compost… Bon nombre de déchets ne se retrouvent pas toujours aux bons endroits, et ce, malgré les îlots de tri disponibles partout sur nos campus. Pour l’aider à y voir plus clair dans le tri des rebuts, la communauté de l’UdeS pourra désormais compter sur des ambassadrices et ambassadeurs en gestion des matières résiduelles.
Grâce à cette initiative du Service des immeubles, des étudiantes et étudiants bénévoles ont été formés pour renseigner leurs pairs sur les différents types de déchets et la manière de les trier. Ces ressources tiennent d'ailleurs de temps à autre des kiosques d’information et de sensibilisation sur nos campus. Des membres du personnel se joindront également à l’équipe et seront formés d’ici la fin de l’automne.
Elizabeth Cazeault, responsable du projet au Service des immeubles et étudiante à la maîtrise en environnement, comprend que la communauté ait de la difficulté à s’y retrouver lorsque vient le temps de trier ses rebuts.
À l'UdeS, le recyclage est divisé en bac de papier de bureau et en bac de plastique, verre et métal (PVM), alors qu'à la maison, nous allons tout mettre ces articles ensemble dans le bac de recyclage. Je pense qu'il est normal que la communauté soit mélangée, et l'équipe d’ambassadrices et d'ambassadeurs permet de démêler tout ça!
Elizabeth Cazeault, responsable du projet et étudiante à la maîtrise en environnement
Le fait de ne pas déposer ses détritus dans les contenants appropriés engendre la contamination des matières qui s’y trouvent. L’ajout de matières compostables dans un bac de recyclage, par exemple, compromet la récupération du bac en entier, qui se retrouve contaminé. Le papier blanc traité ne va pas au compost, et la nourriture ne va pas au recyclage.
« Faire le bon tri a vraiment son importance, il influence directement le taux de mise en valeur, et par le fait même, la performance de l’Université au niveau de Recyc-Québec », selon Valérie Nantais-Martin, conseillère en gestion environnementale au Service des immeubles. C’est pourquoi il est si nécessaire de guider la communauté universitaire dans la gestion de ses matières résiduelles.
Cette nouvelle initiative mise sur l’aspect social en mobilisant la communauté et, ultimement, en faisant une différence pour l’environnement. C’est ce qui assurera la réussite du projet.
Valérie Nantais-Martin, conseillère en gestion environnementale au Service des immeubles
Elizabeth ajoute qu'en plus des affiches qui précisent où jeter ses déchets, la sensibilisation se fera maintenant sous forme de « discussion entre collègues pendant une pause ou de visite à un kiosque d'information sur l'heure du diner ». L’expérience sera ainsi beaucoup plus agréable et humaine, puisque tout se déroulera entre les membres de la communauté.
Si le plan initial du projet consiste à d’abord sensibiliser la communauté à la cause, il évoluera et se développera avec le temps. Les membres de l’équipe des ambassadeurs et ambassadrices échangent déjà de nouvelles idées, et certaines seront mises en place prochainement, toujours afin d’améliorer le tri des déchets sur les campus.
Un bon tri de plus dans la bonne direction
Déjà reconnue pour ses nombreuses mesures en développement durable, l’UdeS fait un pas de plus avec le projet des ambassadrices et des ambassadeurs en gestion des matières résiduelles. En comptant sur des ressources qui contribueront à réduire la contamination résultant du mauvais tri de déchets, elle se rapproche de l’atteinte des objectifs consignés dans sa Stratégie de gestion des matières résiduelles 2018-2022.
Et maintenant, c’est au tour de toute la communauté universitaire de s’informer et de prendre part à un meilleur tri collectif!