Nouvelle publication | Sous la direction de Charlène Deharbe et Nicholas Dion
Fiction et morale au siècle des Lumières
Depuis plusieurs années, la littérature et, plus particulièrement, les œuvres classiques et leurs auteurs font l’objet de procès intentés au nom de la morale.
Or, lorsqu’on condamne ces textes au nom de principes normatifs qui les soumettent à une nouvelle forme de censure, on court souvent le risque d’en donner une interprétation qui les empêche d’interpeller nos propres préjugés.
Avec cet ouvrage collectif, c’est la démarche inverse qui est proposée. Les douze textes qu’il rassemble mettent en évidence la complexité des rapports entre fiction et morale, en montrant à quel point il s’agit d’une problématique qui appelle la multiplication des points de vue. Aussi invitent-ils à renouveler le débat actuel en adoptant des perspectives aussi variées que la poétique ou l’esthétique, la morale du sentiment ou les pratiques pédagogiques.
À propos de la direction de l'ouvrage
Docteure ès lettres et spécialiste de la littérature française du XVIIIe siècle, Charlène Deharbe s’est d’abord intéressée aux rapports entre roman et théâtre (Du théâtre au récit de soi dans le roman-mémoires du XVIIIe siècle), avant d’éditer Dolbreuse et les Nouvelles et Contes de Loaisel de Tréogate.
Professeur à l’Université de Sherbrooke, Nicholas Dion est l’auteur d’Entre les larmes et l’effroi. La tragédie classique française, 1677-1726 (Classiques Garnier, 2012; Prix de l’Académie Montesquieu jeune chercheur). Il s’intéresse notamment au théâtre et à l’élégie aux XVIIe et XVIIIe siècles.