Témoignages de nos étudiants gradués
Ancien étudiant au doctorat en biochimie, laboratoire de Pr Martin Bisaillon
J’ai tout d’abord effectué un baccalauréat en biochimie de la santé à l’Université de Sherbrooke. C’est au cours d’un de mes stages en lien avec le régime coopératif que j’ai rencontré le Pr. Martin Bisaillon. J’aspirais à aller plus loin que le baccalauréat et le laboratoire du Pr. Bisaillon m’avait très fortement plu durant mon stage. J’ai donc décidé d’y revenir, d’abord à la maîtrise, puis j’ai effectué un passage direct au doctorat afin d’y poursuivre mon projet qui porte sur la relation intime que partagent les virus avec la cellule dans laquelle ils se répliquent. Le département de biochimie et de génomique fonctionnelle est un environnement hyperstimulant pour faire de la recherche, où tout le monde collabore entre eux et où les gens sont très faciles d’accès et disponibles. Les opportunités d’apprentissage y sont aussi nombreuses; j’ai d’ailleurs effectué un stage de deux mois chez un collaborateur lors de ma maîtrise afin d’aller parfaire mon expertise sur les virus. Justement, ce même collaborateur est maintenant mon codirecteur de thèse! J’ai aussi pu développer beaucoup d’autres compétences à travers mon implication au sein de l’association étudiante, des comités facultaires ainsi que l’organisation de conférences scientifiques.
Ancienne étudiante au doctorat en biochimie, sous la direction des Prs Martin Bisaillon et Brian Geiss
J’ai fait mon baccalauréat à l’Université de Sherbrooke, et grâce au programme COOP, j’ai eu l’opportunité de compléter deux stages à l’UdeS ainsi qu’un stage à la Colorado State University aux États-Unis. Je me suis ensuite inscrite à la maîtrise en biochimie, sous la direction de mes anciens superviseurs de stage, et j’ai poursuivi au doctorat avec la même direction de recherche. Ma recherche porte sur plusieurs virus, notamment le virus du Nil occidental, le virus Zika, et le virus de la fièvre jaune. D’un côté, j’étudie les protéines virales qui sont essentielles pour la réplication virale, dans le but de découvrir une nouvelle cible thérapeutique. De l’autre côté, j’étudie leurs interactions avec les cellules humaines qu’ils infectent, afin de mieux comprendre comment ils dérégulent leurs cellules hôtes pour causer des maladies. À travers les séminaires de recherche, le programme de biochimie m’a donné l’opportunité de me préparer à présenter mes travaux de recherche à des congrès scientifiques internationaux. De plus, le département de biochimie est un excellent milieu d’études qui favorise la collaboration et l’entraide entre les différents groupes de recherche. Finalement, il m’a été possible de bien concilier études/travail et famille depuis la naissance de mon fils durant mon doctorat.
Ancienne professionnelle de recherche, laboratoire de Pr Simon Labbé
J’ai d’abord effectué mon baccalauréat en biochimie de la santé à l’Université de Sherbrooke, puis j’ai décidé de continuer ma formation dans ce domaine puisque mon intérêt était piqué. J’ai donc débuté mes études graduées dans le programme de Biochimie tout d’abord à la maîtrise, puis j’ai effectué un passage direct au doctorat afin d’approfondir encore mes connaissances. Mon projet consiste à étudier l’importance du fer et d’un régulateur de celui-ci, Php4, pour le programme méiotique et à identifier de nouvelles cibles de Php4, le tout chez l’organisme modèle de la levure à fission. En plus de me former au niveau scientifique, les dernières années au sein du programme m’ont permis de développer mon sens de l’organisation, mon autonomie et ma capacité à gérer un projet, entre autres. Mes études au doctorat m’ont également permis d’apprendre à encadrer les nouveaux venus dans le laboratoire, de m’impliquer dans la communauté universitaire au sein de l’association étudiante (RECMUS) et de rencontrer des collègues que je peux maintenant appeler des ami(e)s. L’ambiance amicale et détendue au département ont définitivement contribué à rendre mes études graduées agréables! Je suis maintenant à la fin de mon parcours, et en plus des connaissances scientifiques et des amitiés et contacts que j’ai acquis, mes études au doctorat en biochimie m’ont permis de me trouver un emploi comme professionnelle de recherche au sein du département.
Étudiant au doctorat en biochimie, laboratoire des Prs Michelle Scott et Pierre-Étienne Jacques
Lors de mon baccalauréat en biologie moléculaire et cellulaire à l’Université de Sherbrooke, j’ai effectué plusieurs stages grâce au régime coopératif. L’un d’entre eux a eu lieu dans le laboratoire de la Pre Michelle Scott, où je me suis initié à la bio-informatique. De là est né mon fort intérêt pour la recherche, car cela me permet de développer des compétences dans plusieurs domaines en même temps (biochimie, transcriptomique, informatique, intelligence artificielle, etc.) tout en contribuant à l’avancement de nos connaissances. Motivé par ce stage, j’ai entamé une maîtrise dans ce même laboratoire qui s’est transformée en doctorat à la suite d’un passage accéléré. Mes travaux de recherche portent sur la caractérisation des déterminants de l’expression des petits ARN nucléolaires (snoRNA) par approche transcriptomique et apprentissage automatique. Alliant à la fois biochimie et génomique fonctionnelle, la nature du département m’a permis de participer, en tant que bio-informaticien, à plusieurs collaborations avec d’autres groupes de recherche à l’intérieur comme à l’extérieur de l’université. De plus, les nombreuses opportunités d’implications universitaires, notamment le poste de représentant étudiant du département que j’ai occupé, m’ont fait vivre plusieurs expériences formatrices telles que l’organisation d’événements scientifiques qui me seront fort utiles sur le marché du travail.
Ancienne étudiante à la maîtrise en biochimie, laboratoire de Pr Xavier Roucou
Je suis diplômée d’un master en thérapie et technologie du vivant de l’Université Sorbonne Paris Cité, obtenu en 2018. Je me suis inscrite à la maîtrise en Biochimie à l’hiver 2019. J’ai l’opportunité de travailler sur les protéines alternatives, des nouvelles protéines codées par des séquences codantes qui sont passées inaperçues jusqu’à maintenant. C’est un domaine passionnant qui bouscule le paradigme actuel et propose une toute nouvelle vision du protéome humain nous permettant peut-être d’avoir une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires à l’origine de diverses maladies. Mon projet porte sur altFUS, une protéine alternative codée dans le gène FUS. Des mutations dans ce gène sont associées à la sclérose latérale amyotrophique. Je veux déterminer si les deux protéines codées par le gène FUS, c’est-à-dire FUS et altFUS, sont impliquées dans cette maladie neurodégénérative. Travailler au sein d’une équipe enthousiaste telle que celle du laboratoire du Pr Xavier Roucou est plus que motivant. De plus, le programme de Biochimie est un programme très riche et intéressant offrant un excellent mentorat pour les étudiants.
Étudiante au doctorat en biochimie, laboratoire de Éric Massé
C’est dans le cadre de mes études au baccalauréat en biochimie de la santé de l’UdeS que j’ai effectué 2 stages au sein du laboratoire du Pr Eric Massé. Ces stages ainsi que celui effectué à l’entreprise Bio-K+ m’ont permis d’orienter mes intérêts de recherche vers les bactéries. C’est pourquoi j’ai décidé de continuer à la maîtrise dans le laboratoire du Pr Eric Massé, où nous étudions les mécanismes de régulation qu’utilisent les bactéries pour s’adapter à leur environnement, plus précisément les petits ARN régulateurs non-codants (aussi appelés sRNA). J’ai par la suite décidé d’effectuer un passage-direct au doctorat dans ce même laboratoire, où j’ai la chance d’étudier les sRNA chez des bactéries pathogènes. Ceci nous permettra de mieux comprendre comment les bactéries pathogènes s’adaptent à leur environnement lors d’une infection chez leur hôte.
Mes études au département de biochimie m’ont permis d’élargir mon réseau de contact, étant donné la proximité et la collaboration entre les différents laboratoires du département. J’ai aussi eu la chance de m’impliquer comme représentante étudiante du département, mais aussi du Riboclub, ce qui m’a permis de développer des compétences, tel que le leadership et l’organisation de différents événements scientifiques.
Étudiant au doctorat en biochimie, laboratoire de Pr Jean-Pierre Perreault
J’ai effectué mon baccalauréat en biochimie de la santé à l’Université de Sherbrooke. Dès les premières années de celui-ci, le programme COOP m’a permis de me trouver un laboratoire d’accueil pour la maîtrise. Le programme de maîtrise en Biochimie offre l’opportunité de développer ses compétences de recherche en laboratoire à temps complet et ce, sur une période d’environ deux ans. Nous avons aussi la possibilité de suivre certains cours théoriques pour améliorer nos compétences dans différents domaines de recherche. Ma maîtrise porte sur une structure secondaire d’ARN, nommée G-Quadruplexe, impliquée dans différents mécanismes transcriptionnels. Plus précisément, j’essaie de comprendre comment ces structures peuvent être utilisées pour corriger les dérégulations présentes dans la maladie de Parkinson. À la fin de ma maîtrise, celle-ci m’aura permis de bâtir un dossier solide, de me perfectionner dans plusieurs aspects scientifiques, de présenter à différents congrès internationaux et de participer à l’écriture de différents papiers scientifiques. Pour terminer, étudier au département de Biochimie de l’Université de Sherbrooke permet de se développer dans un environnement de recherche convivial et non compétitif.