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Le programme de médecine interne tronc commun

La Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke offre un programme de médecine interne tronc commun dynamique et bien établi, possédant un agrément complet auprès du Collège des médecins du Québec et du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Le Programme de Sherbrooke se distingue sur plusieurs plans :

  • Un encadrement pédagogique adapté aux besoins des résidents;
  • une supervision clinique étroite;
  • une grande disponibilité de ses professeurs;
  • un bon esprit de collaboration entre les résidents;
  • un système de garde bien adapté aux besoins pédagogiques;
  • un niveau de responsabilité  et d'autonomie progressif;
  • un programme qui ouvre sur un large éventail de carrières et de choix;
  • un programme avant-gardiste avec une excellente réputation;
  • des stages de médecine interne dans des centres régionaux déjà bien établis;
  • une exposition en soins ambulatoires intégrée dans le Programme (cliniques externes localisées à l'intérieur du centre hospitalier).

Introduction

La médecine interne est une spécialité multidisciplinaire s’intéressant au diagnostic et au traitement d’un éventail de maladies affectant tous les organes et systèmes. Elle inclut des compétences particulières dans la prise en charge de patients atteints de processus pathologiques non différenciés ou multisystémiques. Au terme du programme de médecine interne-tronc commun, le résident devra avoir acquis les compétences nécessaires à la prise en charge de patients à titre de médecin traitant et de consultant spécialisé, notamment des compétences d’expert médical, de communicateur, de collaborateur, de gestionnaire, de promoteur de la santé, d’érudit et de professionnel. Ces compétences pourront s’exercer tant dans un contexte de médecine hospitalière, que de soins ambulatoires, de soins critiques et de consultation à la salle d’urgence. Elles serviront de base à sa différenciation subséquente en surspécialiste médical ou en interniste général, lui permettant d’exercer pleinement son rôle de résident senior dans ces programmes, puis de médecin spécialiste.

Le résident devra en outre acquérir les connaissances cliniques des spécialités de médecine interne, y compris leurs fondements pertinents dans les sciences et les recherches médicales fondamentales. Le résident démontrera des connaissances suffisantes dans des domaines aussi divers que la pathophysiologie, la reconnaissance des caractéristiques cliniques des maladies, les méthodes d’intervention appropriées et la prise en charge médicale des processus pathologiques aigus et chroniques. Le résident devra donc pouvoir identifier, diagnostiquer et traiter des maladies mono ou multisystémique, en établissant une liste priorisée de problèmes. En plus des connaissances, le résident devra aussi acquérir les habiletés et les attitudes pour s’acquitter des rôles essentiels d’un spécialiste de médecine interne. Dans tous les aspects de la pratique, le résident doit pouvoir tenir compte des questions d’âge, de genre, d’orientation sexuelle, de culture, d’origine ethnique et d’éthique de façon professionnelle.

Étapes du programme :

Durant les deux premières années de formation en médecine interne, le résident effectuera à tour de rôle ses rotations dans les différentes spécialités médicales. Il aura donc l’opportunité d’acquérir et de consolider ses connaissances cliniques et fondamentales dans tous les domaines de la médecine interne. Il se sera familiarisé avec toutes les facettes du travail de spécialiste médical (hospitalisation, soins ambulatoires, soins critiques, et consultant à la salle d’urgence) et aura progressé de façon importante au niveau de son efficacité à identifier et prendre en charge les problèmes de ses patients, de sa capacité de décision et de son autonomie.

La troisième année de formation servira à la synthèse et à l’intégration des connaissances et des compétences acquises au cours des deux premières années.  Elle permettra ainsi d’identifier et de pallier aux lacunes résiduelles en fonction des objectifs finaux de formation. Un niveau plus élevé de responsabilité et d’autonomie sera accordé et attendu du résident. Il devra parfaire et démontrer sa capacité à se positionner comme consultant spécialisé et comme médecin traitant. Il se verra confier la responsabilité de l’unité d’enseignement de médecine interne où il devra prendre en charge les soins donnés à ses patients et assurer l’animation et la coordination de l’équipe qui travaillera avec lui, sous la supervision d’un interniste général. Il devra aussi assumer le rôle de résident senior à l’unité des soins intensifs, à la fois dans ses stages et sur ses gardes où il devra contribuer à la supervision de résidents juniors. 

Expertise médicale et prise de décisions cliniques

Le médecin spécialiste doit posséder un ensemble de connaissances théoriques et pratiques qu’il utilise pour recueillir et interpréter des données, prendre des décisions cliniques et exécuter des procédures diagnostiques et thérapeutiques de façon efficace, déontologiques et actuelles.  L’expertise médicale et la prise de décisions cliniques sont au centre de la fonction du médecin spécialiste et s’intègrent aux compétences inhérentes aux autres rôles : communication, collaboration, gestion, promotion de la santé, érudition, et professionnalisme.

Exigences spécifiques :

Résident 1-2 :

  • Être en mesure d’expliquer les processus pathophysiologiques retrouvés en médecine interne ;
  • Démontrer des connaissances cliniques appropriées dans les différents domaines de la médecine interne ;
  • Produire une anamnèse organisée, dirigée et pertinente de la maladie du patient ;
  • Faire un examen physique pertinent et approprié et en interpréter les résultats ;
  • Identifier, résumer et formuler de façon opérationnelle le ou les problèmes actifs présentés par son patient et, secondairement, dresser une liste complète des maladies du patient ;
  • Élaborer des hypothèses diagnostiques et un diagnostic différentiel, suffisamment complets et adaptés à la situation clinique rencontrée, tenant compte de l’épidémiologie des maladies invoquées ;
  • Choisir les outils d’investigation appropriés, interpréter les résultats des épreuves diagnostiques courantes et se montrer conscient de leur efficacité par rapport au coût, des limites et des risques qui leur sont associés ;
  • Formuler et justifier un plan de traitement efficace et cohérent des problèmes présentés ;
  • Montrer qu’il connaît les principes de pharmacologie et leur application à la pratique clinique ;
  • Élaborer un plan de suivi approprié, qui tient compte à la fois de l’état pathologique du patient et de ses capacités à assumer le suivi nécessaire ;
  • Démontrer la mesure de son savoir-faire face à :
    • Un patient atteint d’une maladie multisystémique et/ou non différenciée ;
    • Une patiente présentant des complications médicales liées à la grossesse ;
    • Un patient bénéficiant de soins périopératoires ;
    • Un patient atteint d’une maladie rare.
  • Mettre en pratique ses connaissances et compétences techniques en effectuant les procédures ci-dessous et en interprétant leurs résultats, prouvant qu’il est conscient de leurs limites et de leurs complications : 
    • Insertion de cathéter veineux central ;
    • Ponction lombaire ;
    • Insertion du cathéter artériel périphérique ;
    • Paracentèse abdominale ;
    • Intubation endotrachéale ;
    • Thoracentèse ;
    • Aspiration articulaire du genou ;
    • Analyse électrocardiographique ;
    • Échographie ciblée.

Résidents 3 :

Objectifs des 2 premières années de résidence, et :

  • Démontrer une efficacité procédurale lors de la collecte de données au chevet du patient ;
  • Être en mesure de comprendre le concept de rapport de vraisemblance et l’appliquer lors de la collecte des données ;
  • Prioriser et argumenter les hypothèses diagnostiques face à de nombreuses situations cliniques ;
  • Connaître les notions de coût/efficacité en regard des traitements ;
  • Être capable de prioriser les interventions lors de la prise en charge de plusieurs malades ;
  • Être en mesure de préparer des discussions en regard des patients vus pour l’enseignement aux plus juniors ;
  • Contribuer activement à l’amélioration continue de la qualité des soins et de la sécurité des patients ;
  • Pouvoir enseigner aux plus juniors les compétences techniques devant être acquises durant les 2 premières années de résidence.

Les deux premières années

Elles impliquent des rotations de une à deux périodes* dans chacune des spécialités médicales (incluant aussi médecine interne, dermatologie, gériatrie, soins intensifs). Cela permet de raffermir les connaissances et d'acquérir les habiletés spécifiques à chacune des spécialités.

La troisième année

Elle se veut principalement une année d'intégration et de synthèse. Celle-ci accorde davantage d'autonomie et de responsabilité aux résidents seniors, et permet de raffermir leur rôle de consultant. Le résident est donc responsable d'une unité d'enseignement de médecine interne avec sa pyramide pour trois périodes. Elle comporte aussi des périodes de consultations hospitalières et ambulatoires en médecine interne générale et une période à l'unité de soins intensifs. Nous réservons également une période de clinique ambulatoire multidisciplinaire à l'Hôpital Charles LeMoyne. Le reste de l'année est réservé aux électifs, à la recherche et aux stages non effectués dans les spécialités médicales

* période = 4 semaines

Les stages

Vous aimeriez en savoir plus sur les stages offerts au programme

La recherche

Admission

La plupart des demandes d’admission au Programme de médecine interne tronc commun doivent transiter par le Canadian Resident Matching Service (CaRMS).

Toutes les informations reliées à une demande d’admission au Programme médecine interne tronc commun peuvent y être consultées sous les rubriques « Jumelage PGY-1 », puis « Répertoires des programmes », etc.

Certaines demandes devront par contre être traitées directement par le Bureau des études médicales postdoctorales de l’Université de Sherbrooke.

Coordonnées du Bureau des études médicales postdoctorales
819 821-8000, poste 75206
Post-Doc-Med@USherbrooke.ca

Pr Jean-François Roux
Directeur

Pre Annie Beaudoin
Co-directrice

Mme Sabrina Samson
Secrétaire de direction
819-821-8000, poste : 75157
programme-mitc-direction@usherbrooke.ca

Mme Judith Noël
Secrétaire de direction
819-821-8000, poste : 73014
programme-mitc-med@usherbrooke.ca