Aller au contenu

Allier ses passions pour une vie équilibrée

Portrait de Stéphanie Karam, diplômée en droit à l’UdeS et propriétaire de BELÉM Café & Yoga

La diplômée Stéphanie Karam, fondatrice de Belém Café & Yoga
La diplômée Stéphanie Karam, fondatrice de Belém Café & Yoga
Photo : Fournie

Qui n’a jamais rêvé de vivre de sa passion, de vivre en équilibre, d’être bien dans sa peau et de le transmettre à son entourage? C’est la vie que mène Stéphanie Karam chaque jour depuis l’ouverture toute récente de son Café Yoga BELÉM sur le Boulevard St-Laurent à Montréal.

Stéphanie a toujours rêvé d’avoir sa propre entreprise. Elle savait que c’était inné. Voyageuse dans l’âme, elle rêvait d’une jolie auberge de jeunesse pour accueillir à son tour les visiteurs dans son pays. Son projet s’est finalement modifié au fil du temps. Voici le parcours d’une diplômée inspirante qui partage avec passion son mode de vie.

L’appel du large

L’appel de l’aventure se faisait de plus en plus fort pour la jeune avocate. Un an après avoir œuvré au sein d’un cabinet spécialisé en droit familial, Stéphanie a quitté le Québec et est partie pour un périple d’un an et demi, toute seule, en Australie et en Asie du sud-est.

Mais qu’est-ce qui motive une jeune professionnelle à partir pour un aussi grand voyage, à l’autre bout du monde? Stéphanie Karam répondrait simplement par l’envie de se dépasser : « Ce voyage m’a permis de me pousser hors de ma zone de confort. Je ne suis pas très extravertie comme personne, mais quand on voyage seule, cela nous permet de rencontrer davantage de gens et de vivre des situations complètement différentes du quotidien. »

Ce voyage lui a permis de s’ouvrir encore plus au monde. La beauté des plages, des couchers de soleil et tout autre paysage unique, les différents modes de vie et les chocs culturels lui auront été d’une grande inspiration à son retour au pays.

BELÉM Café & Yoga

Belém Café & Yoga
Belém Café & Yoga
Photo : Stéphanie Karam

Stéphanie a eu envie d’ouvrir un petit café à Montréal. Il fallait développer le concept : trouver une idée qui rendrait la place unique. C’est alors qu’est né BELÉM, un petit café végane qui possède son propre studio de yoga.

« J’adore le yoga! Ce qui en ressort sont les mêmes valeurs que je veux promouvoir, celles dont je me sentais capable d’exprimer et de transmettre aux gens. BELÉM est davantage un lieu de rencontre autour de la santé. »

Du côté café, BELÉM nous offre un menu totalement végane, avec comme produit signature le bol d’açaï – un genre de smoothie garni de noix et graines de toutes sortes. Pour le yoga, ce sont neuf professeurs qui accumulent jusqu’à 200 heures de certifications chacun pour offrir des cours chaque jour. On y retrouve aussi à l’occasion des ateliers portants sur différents thèmes, offerts entre autres par Lolë, l’un des partenaires officiels de BELÉM. Stéphanie a su bien s’entourer pour réaliser son projet d’entreprise.

La jeune et inspirante Stéphanie Karam a un objectif de base pour son commerce: « Je veux que tout le monde sente que c’est possible d’être bien dans sa peau, de bien manger, d’être heureux, de se prendre en main et d’avoir l’information pour se faire du bien. Je vois déjà les changements chez certains membres qui reviennent régulièrement. Mon but premier est d’apporter ce changement, et ça fait plaisir de voir que la vision que j’ai est en train de se réaliser. »

Au final, l’aventure se poursuit grâce à sa détermination. Une simple idée peut devenir un grand projet et Stéphanie Karam en est la preuve.

Son parcours à l’UdeS

Quand est venu le temps de choisir son université, le choix n’était pas clair pour Stéphanie Karam. Après plusieurs applications, c’est l’offre d’admission de l’UdeS qui est arrivée en premier. Elle est alors venue visiter la ville avec ses parents pour les Journées portes ouvertes : coup de cœur. Une journée sur le campus lui a suffi pour faire son choix. C’est donc à l’Université de Sherbrooke que Stéphanie a obtenu son baccalauréat en droit.

L’UdeS lui a non seulement apporté une solide formation, mais lui a aussi permis de développer son autonomie. « Le fait de quitter sa ville natale et d’arriver dans une nouvelle ville, dans une université avec un campus à part, m’a sortie de ma zone de confort. Cela m’a permis de développer mon autonomie, de m’adapter, de prendre pour la première fois mes propres décisions. »