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Un peu de Sherbrooke au Yukon

Entrevue avec Marie-Christine Gingras

Notre diplômée Marie-Christine Gringras
Notre diplômée Marie-Christine Gringras
Photo : Fournie

« L’équipe occupe le troisième étage d’un petit bâtiment du centre-ville de Whitehorse; à cet étage, tout le monde travaille en français! » Marie-Christine Gingras ne savait pas à quoi s’attendre quand elle est arrivée à Whitehorse à la mi-avril pour un contrat de quelques mois; elle y a finalement découvert une équipe très sympathique et déterminée à garder la langue française bien vivante. Visiblement, cette traductrice qui affirme ne pas avoir le plus grand sens de l’orientation possédait néanmoins les compétences et la passion pour se rendre jusqu’au Yukon.

Cette année, elle a signé un contrat temporaire avec le service de traduction de la Direction des services en français (DSF) du gouvernement du Yukon. La DSF compte environ 25 employés et employées, dont deux qui ont fait les mêmes études que Marie-Christine Gingras à l’Université de Sherbrooke. « C’était ma première expérience dans la fonction publique, alors j’ai découvert un monde très différent du secteur privé », témoigne-t-elle.

Un parcours professionnel impressionnant

Bien avant de mettre les pieds dans le Nord, Marie-Christine Gingras avait déjà un parcours bien rempli. « J’ai travaillé pour la multinationale Premier Tech et pour le réputé cabinet de traduction Edgar avant de faire le saut à mon compte », dit-elle. Aujourd’hui, elle travaille à temps partiel pour le cabinet Elite Communication, continue de faire de la pige et enseigne à l’école de perfectionnement Magistrad. L’été dernier, elle a également été formatrice lors du séminaire international On traduit à Québec. Cette diplômée de Sherbrooke possède aussi un compte Twitter, suivi par plus de 600 abonnés, où elle publie divers conseils de traduction.

Un pays, une langue

Après la piqûre de la traduction est venue celle des voyages : « Quelques mois avant chaque escapade, j’achète le guide Teach Yourself de la langue locale pour pouvoir me débrouiller une fois sur place. » Elle affirme que bien qu’elle ne retienne pas tout, c’est davantage le processus d’apprentissage qui l’intéresse.

Une université marquante

Marie-Christine Gingras a reçu un diplôme de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke en 2009. Le choix de cet établissement est devenu évident à la suite de sa visite du campus lors de la journée des portes ouvertes. Lorsque son père lui a suggéré de se pencher sur les programmes d’études anglaises, le baccalauréat en Études anglaises et interculturelles de l’université s’est révélé être un vrai coup de cœur. C’est ensuite à l’aide des stages compris dans son régime coopératif qu’elle s’est découvert une passion pour la traduction.

Le dynamisme et l’évolution constante de l’Université de Sherbrooke l’ont marquée. En effet, elle souligne avoir été témoin de plusieurs changements réjouissants, notamment en matière de développement durable.

Bien qu’elle se trouve maintenant à des kilomètres de l’Université de Sherbrooke, nous n’oublions pas le chemin qu’elle a parcouru pour accomplir de si grands défis.