Vibrer de passion et de persévérance

Dynamique, audacieux et passionné. Ces caractéristiques décrivent bien Yannic Chiasson, expert dans le domaine de la « mécanique » musculo-squelettique. Un an après avoir obtenu ses diplômes de la Faculté des sciences de l’activité physique, il fonde sa clinique privée dans la région de Sherbrooke, une nature urbaine reflétant parfaitement sa mission en tant qu’entrepreneur et sportif dévoué : développer son potentiel au maximum. Les maux physiques de sa clientèle, il les traite au sein du complexe médico-sportif Maxi-Club de la rue Belvédère depuis 2009.

Revenir pour mieux se propulser

Sa nature curieuse l’amène à quitter Sherbrooke pour le Lac-Saint-Jean à la fin de ses études secondaires. Durant son exil, il explore une branche du domaine de la foresterie et exerce le métier de technicien forestier qu’il quitte après trois années pour retrouver des terrains plus adaptés à son style de vie. Sherbrooke pourrait-elle reconquérir son cœur, encore une fois? Toutefois, il avait fait un choix, celui d'approfondir ses connaissances dans le but de panser ses blessures sportives. Eh oui! Tout n’est pas toujours rose! Avant même d’avoir trouvé son compte dans le domaine de la remise en forme, Yannic pousse sa machine un peu trop loin en sachant très bien qu’entendre un moteur claquer n’est jamais bon signe. Mais, il semblerait que l’adrénaline soit un très bon carburant que ce passionné de sports n’a aucunement peur de consommer! C’est alors à Sherbrooke qu’il s’installe et entreprend un parcours qui lui aura permis de passer en deuxième vitesse pour ouvrir sa clinique privée.

Dépasser ses limites à fond la caisse

À l’âge de 22 ans, Yannic doit consulter un spécialiste en raison d’entorses aux chevilles causées par ses nombreuses acrobaties de planche à roulettes. Effectivement, son goût pour l’aventure et son énergie débordante le conduisent à expérimenter plusieurs disciplines intenses dès le secondaire, comme le skateboard qu'il pratique toujours aujourd'hui. Plus tard, il choisit de tester ses limites avec un peu plus de prudence au moment où il entame son parcours universitaire et celui d'athlète pour l’équipe de rugby chez le Vert & Or. Et, ce n’est pas tout! À cette même période, parce que s’impliquer dans les sports restait plutôt simple, il décide de s’approprier un immeuble à logements dans lequel il se rappelle avoir rassemblé plusieurs fois ses collègues de classe afin de célébrer les réussites aux épreuves de la vie universitaire. Cette expérience était une sorte de « team-building » qui lui aura certainement servi à développer son talent de motivateur, lequel il utilise actuellement dans son rôle d’entraîneur privé. On constate donc qu'il n’y a jamais de chemin trop cahoteux pour des personnes déterminées comme Yannic!

Allier ses objectifs à son quotidien

En lisant ces lignes, il est probable que plusieurs trouvent étrange qu’un mordu de sports à sensations fortes soit devenu kinésiologue. Par contre, la logique se veut différente pour Yannic qui justifie ses expériences dans le cadre de son métier. Même si son audace lui a causé certaines blessures, il ne s'est jamais mis de frein, et aujourd’hui il les voit comme une occasion de s'améliorer et d’approfondir ses réflexions au sujet du domaine médico-sportif.

En fait, ses blessures lui auront servi de levier pour devenir une référence qualifiée dans la réparation d’épaules douloureuses, le contrôle de l’alimentation, la rééducation à la suite de blessures et l’intégration d’une routine sportive sécuritaire. Sa persévérance à travers cette guérison l’aura élevé au titre de « spécialiste en biomécanique humaine », comme il se décrit lui-même. Donc, parfois, la témérité est utile pour faire tourner la roue. Yannic, lui, vous dirait plutôt : « Qui ne risque rien n'obtient rien! », et dans son cas, l’expression s’applique à merveille!