Grande Campagne UdeS
Lumière sur la coprésidence facultaire : Claude Jean
Dans le cadre de sa Grande Campagne de financement, l’Université de Sherbrooke est fière de pouvoir compter sur l’appui de coprésidents facultaires qui rayonnent dans leur communauté. Ces bâtisseurs expriment leur attachement à l’établissement par leur engagement. Avec vous, ils choisissent de changer l’avenir.
Découvrons la vision philanthropique du coprésident de la Faculté des sciences Claude Jean et les liens qui l’unissent à l’UdeS.
C’est le programme coopératif qui a attiré Claude Jean à l’UdeS puisque, sans les stages rémunérés, il n’aurait pas eu les moyens de poursuivre ses études à l’université. Finalement, ce n’est pas un, ni deux, mais trois diplômes qu’a décrochés l’étudiant au fil du temps, soit un baccalauréat en physique (1988), une maîtrise en physique spécialisée en micro-électronique (1991) et un MBA (2006).
« Je n’avais jamais mis les pieds à Sherbrooke avant de m’y installer en 1984. Je suis arrivé seul et je ne savais pas encore exactement ce que je voulais faire », explique celui qui est originaire de La Tuque, en Mauricie.
D’abord inscrit à la Faculté de génie, Claude Jean se rend rapidement compte de sa soif pour les sciences plus fondamentales. Lorsqu’il a découvert que le département de physique offrait aussi un programme coopératif et que ce programme combinait les aspects appliqués et fondamentaux de la physique des solides, sa décision était prise, résume le vice-président exécutif stratégie et partenariat de Teledyne Imagerie Digitale, un leader international en matière d'imagerie numérique de haute performance et de semi-conducteurs avec plus de 10 000 employés dans le monde entier.
Claude Jean est très engagé dans sa communauté scientifique. « J’ai investi beaucoup de temps dans le milieu touchant à mon expertise. Dans la vie, il faut faire des choix, j’ai une famille, et je crois sincèrement que c’est ainsi que je contribue le plus efficacement à la société », mentionne le père de trois enfants.
Ses engagements représentent de nombreuses heures de travail bénévole. Claude Jean a été membre du conseil des gouverneurs au Conseil des académies canadiennes. Il a été président du conseil d’administration de Nano Québec et membre de la Commission de l’éthique en science et en technologie du Gouvernement du Québec. Il est aujourd’hui membre du conseil d’administration des zones d’innovation Technum Québec et DISTRIQ et membre du conseil de gouvernance du MEMS and Sensors Industry Group.
C’est dans ce domaine que je suis compétent. C’est vraiment à travers ces OBNL que j'ai pu faire une différence.
Après l’obtention de son baccalauréat à l’UdeS, Claude Jean entame ses études de deuxième cycle à l’Université de Grenoble-Alpes. Ce séjour en France est l’élément déclencheur qui mènera à son engagement au sein du milieu scientifique québécois. « J’ai été en mesure de constater l’existence et la richesse de l’écosystème en haute technologie qui existait déjà là-bas à la fin des années 1980. Quand je suis revenu au Québec, j’ai voulu contribuer à la création d’un tel écosystème, ici, pour que se créent des collaborations entre les universités, les centres de recherche, les entreprises.»
Favoriser les collaborations entre les organismes scientifiques devient une mission pour le physicien. «C’est un modèle auquel je crois profondément», note Claude Jean, instigateur de la première heure du Centre Collaboratif en MiQro Innovation (C2MI) de Bromont, dont les partenaires fondateurs sont l’UdeS, Teledyne DALSA Semiconducteur et IBM.
Le C2MI a comme mission d'être un chef de file mondial de la mise sous boîtier des prochaines générations de puces et dans le développement de MEMS qui sont des puces qui combinent de la mécanique et de l’électronique. Les discussions menant à son ouverture ont débuté en 2006. Depuis l’inauguration en 2012, Claude Jean est sur le conseil d’administration et il le préside depuis 2020.
La mission du C2MI s’entreprend en créant un pont entre le savoir et le marché. « On appelle ça une chaîne intégrée d’innovation. Elle passe par l’UdeS et son Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT), son Institut quantique, le C2MI pour aller vers l’industrie», précise Claude Jean, ajoutant avoir été très inspiré par le travail de Vincent Aimez, vice-recteur à la valorisation et aux partenariats à l’UdeS, qui a été un acteur clé dans la création de cette chaîne intégrée.
Son implication dans la Grande Campagne de financement diverge de la nature de ses engagements antérieurs.
« Là, on fait appel à mon attachement à mon université et c’est parce que cette institution m’a beaucoup offert que j’ai accepté de redonner. Je partage les grandes valeurs véhiculées par l’UdeS », souligne celui pour qui l’UdeS est aussi une histoire de famille puisque sa conjointe et deux de leurs trois filles sont diplômées de l’établissement.
La famille, il y revient souvent. D’ailleurs quand le physicien rencontre des défis ou qu’un de ses employés lui expose un problème, il revient toujours à la même remarque. « Est-ce qu’on est en santé? Nous et ceux qu’on aime? Si oui, il n’y a rien qu’on ne peut pas solutionner. »
- Ambassadeur 2014 et diplômé de la Faculté des sciences et de l’École de gestion
- Baccalauréat en physique,1988 et maîtrise en physique,1991
- Maîtrise en administration des affaires, 2006 et diplôme de 2e cycle en gestion, 2006