Aller au contenu

L’UdeS et le CNRS unissent leurs forces pour une planète durable

Première étoile mondiale en développement durable et dixième au Canada en recherche, l’UdeS devient la collaboratrice clé d’un nouveau centre de recherche international créé par l’organisation française Centre national de la recherche scientifique (CNRS), pour réaliser des travaux notamment en sciences quantiques et en nanotechnologies, selon un axe consacré à l’innovation responsable.

Le lancement du centre de recherche international (IRC) Innovation pour une planète durable a eu lieu à Montréal le 12 avril, à l'occasion de la 21e Rencontre alternée des premiers ministres québécois et français.

Lisez l'article du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS).

Sixième au monde et premier au Canada, l’IRC s’appuiera sur l’écosystème de recherche unique de l’UdeS, qui entretient des liens étroits avec le secteur industriel grâce à une culture d’innovation partenariale facilitant les collaborations « entreprises-université ». Rappelons que l’Université de Sherbrooke est également partenaire des deux premières zones d’innovation créées par le gouvernement du Québec en 2022, dans le domaine des sciences quantiques et des technologies numériques.

Les collaborations entre l’UdeS et le CNRS se sont multipliées depuis 2012, et la création de cet IRC témoigne d’une intensification des partenariats entre les deux organisations :

Cet IRC avec l’Université de Sherbrooke est la suite naturelle de plusieurs années de coopération fructueuses entre nos deux institutions. Il s’appuie sur nos capacités respectives de recherche et d’innovation. Il témoigne aussi de l’accélération et de l’intensification des coopérations entre le CNRS et le Canada depuis l’ouverture, au début de 2022, d’un bureau du CNRS à Ottawa. Le Canada, quatrième pays, en dehors de l’Union européenne, en volume de copublications avec plus de 2400 articles scientifiques chaque année, représente en effet un partenaire incontournable du CNRS à l’échelle mondiale, et nous sommes très heureux de ce nouveau canal de déploiement avec l’UdeS.

Antoine Petit, président-directeur général du CNRS

Avec l’UdeS, le CNRS développe un partenariat fort depuis plus de quinze ans dans le domaine des nanosciences et nanotechnologies, incluant notamment un laboratoire commun avec STMicroelectronics, ainsi qu’en sciences quantiques et, plus récemment, dans d’autres domaines comme l’acoustique ou la bio-ingénierie.

Jan Matas, directeur du bureau canadien du CNRS

L’UdeS est fière d’être au cœur de ce nouveau partage d’expertises et d’infrastructures avec le CNRS, lequel favorisera la mise en application des avancées scientifiques et technologiques qui seront réalisées.

L’IRC Innovation pour une planète durable stimulera de nouveaux projets collaboratifs alliant recherche fondamentale et recherche appliquée, qui favoriseront l’émergence de nouvelles technologies et d'innovations sociales, leur transfert vers la société, et la formation d’une relève spécialisée.

Professeur Pierre Cossette, recteur de l’UdeS

Le président-directeur général du CNRS, Antoine Petit, et le recteur de l’Université de Sherbrooke, le Pr Pierre Cossette, ont procédé à la signature officielle de la création du centre de recherche international Innovation pour une planète durable.

Le président-directeur général du CNRS, Antoine Petit, et le recteur de l’Université de Sherbrooke, le Pr Pierre Cossette, ont procédé à la signature officielle de la création du centre de recherche international Innovation pour une planète durable.


Photo : Fournie

L’UdeS abrite déjà deux laboratoires de recherche internationaux issus d’un partenariat avec le CNRS : le Laboratoire Nanotechnologies et Nanosystèmes (LN2), lancé en 2012, et le Laboratoire Frontières Quantiques, créé en 2022.

Outre les travaux réalisés dans ses deux laboratoires, l’IRC effectuera des recherches en écomatériaux, systèmes et procédés; en chimie verte, et en biodiversité, auxquels se greffera un axe transversal consacré à l’innovation responsable.

Cette coopération France-Québec sera également profitable aux étudiantes et étudiants en recherche, alors que l’IRC « permettra d’accroître la mobilité internationale des personnels de recherche, des doctorants aux chercheurs », selon M. Sébastien Tanzili, directeur adjoint scientifique au CNRS Physique et codirecteur.

Lionel Buchaillot, directeur de CNRS Ingénierie, voit dans ce nouveau centre une préfiguration d’un futur réseau des IRC, qui pourrait s’appuyer sur le LN2, « un acteur important dans les domaines des nanotechnologies et de leur application aux questions environnementales. Un lien fort avec l’IRC France – Arizona Institute for Global Grand Challenges est déjà établi sur le domaine du photovoltaïque et potentiellement des connexions pourront se faire également avec l’IRC de São Paolo, toujours sur les questions des grands défis environnementaux ».

Un colloque est prévu les 4 et 5 juin 2024 à l’Université de Sherbrooke pour préciser les axes de recherche et déterminer les objets d’étude.

Un IRC est un nouveau dispositif institutionnel créé par le CNRS qui vise à instaurer un dialogue stratégique ambitieux entre celle-ci et son partenaire universitaire. L’IRC sert de cadre pour définir leurs intérêts communs et les collaborations leur permettant d’y répondre, et prend la forme de laboratoires de recherche internationaux, de projets de recherche, de réseaux thématiques ou d’autres dispositifs.


Informations complémentaires