Le professeur Patrik Doucet devient vice-recteur aux ressources humaines et à la transformation numérique
Le professeur à la Faculté de génie, Patrik Doucet, se joint à l’équipe de direction de l’Université de Sherbrooke à compter du 1er octobre 2021, conformément à la recommandation du recteur Pierre Cossette, entérinée lors du conseil d’administration de l’Université du 20 septembre. Il succède ainsi au professeur Jean Goulet, qui a occupé cette fonction à partir de 2017 et qui se dirige vers une retraite bien méritée. Le conseil d’administration a également approuvé la modification des mandats rattachés à ce vice-rectorat, qui devient le vice-rectorat aux ressources humaines et à la transformation numérique.
La nouvelle fonction de ce vice-rectorat regroupe maintenant l’ensemble des éléments de la transformation numérique et des technologies de l’information de l’Université ainsi que le développement et la transformation du dossier étudiant (projet Véo). Quant aux relations internationales, elles seront désormais sous la responsabilité de la professeure Christine Hudon, vice-rectrice aux études.
Le recteur Pierre Cossette accueille avec enthousiasme ce nouveau membre au sein de son équipe. « Les compétences, le leadership, la créativité et l’audace du professeur Doucet seront des atouts indéniables pour aider notre institution à poursuivre ses avancées, notamment en ce qui a trait aux grands enjeux humains et technologiques qui nous mobilisent, ainsi qu’à l’équité, la diversité et l’inclusion. Les impressionnantes réalisations qu’il compte déjà sur sa feuille de route témoignent à la fois de sa vision rassembleuse, de ses capacités de gestion et de son grand niveau d’engagement personnel envers l’UdeS. »
Le professeur Doucet aborde son nouveau rôle avec la ferme intention de travailler à chérir les ressources humaines : « Pour soutenir ses missions de formation et d’avancement des connaissances, la ressource la plus précieuse sur laquelle l’Université de Sherbrooke peut compter, c’est son personnel. C’est important pour moi de travailler à ce que chacun et chacune se sente bien et que le fait de venir travailler à l’UdeS ait du sens au quotidien. »
En ce qui concerne la transformation numérique, les défis sont nombreux. À commencer par l’aboutissement en 2023 du projet Véo, l’un des plus gros chantiers informatiques menés par l’UdeS, ainsi que la transformation des processus. « Plusieurs processus papier ont simplement été digitalisés. Il faut maintenant passer à l’ère numérique, en préservant la sécurité des données. Nos processus vont ainsi gagner en efficacité et en pertinence, ce qui va permettre à nos ressources humaines de relever des défis plus stimulants, de plus grande envergure », soutient le nouveau vice-recteur.
Le professeur Doucet, qui a œuvré au cours des 20 dernières années comme professeur, vice-doyen à la formation, puis doyen durant deux mandats, a mené à terme plusieurs projets de taille au sein de la Faculté de génie, notamment en faisant de ce milieu de travail et d’études un modèle en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.
À titre de doyen, le professeur Doucet et son équipe ont entre autres mis sur pied les nouveaux programmes de baccalauréat en génie du bâtiment et en génie robotique ainsi que la concentration en entrepreneuriat technologique. Sous sa gouverne, la Faculté de génie s’est dotée du Studio de création ̶ Fondation Huguette et Jean-Louis Fontaine, de l’Usine-école Siboire, du Centre de mise à l’échelle et du Complexe de recherche multiéchelle en hydrologie, hydraulique et environnement. Il a également rendu possible la création de plusieurs plateformes de recherche permettant la mise en commun structurante d'équipements et d'équipes de recherche.
Préoccupé par l’inégalité au sein du corps professoral de sa faculté, le professeur Doucet a annoncé en 2017 son intention d’accueillir plus de femmes comme professeures en génie, ce qu’il a réussi en faisant tomber de nombreuses barrières et en mobilisant ses collègues dans l’atteinte d’objectifs des plus audacieux. Résultat : un processus d’embauche qui a fait grimper la proportion de femmes professeures, qui était de 6 % en 2017 et qui passera à 21 % en 2022. La réussite de ces initiatives et la mobilisation qu’elles ont suscitée lui ont valu le Prix Égalité Thérèse-Casgrain en 2021.